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I wish I could run } Yôko

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MessageSujet: I wish I could run } Yôko   I wish I could run } Yôko EmptyMer 26 Fév - 0:46

Yôko Suzaku

Identity



Nom: Suzaku
Prénom(s) : Yôko

Sexe :
Age : 20 ans
Date de naissance : 16 mai
Orientation : Bisexuelle

Classe/travail : Classe M niveau 5 section scientifique

Nom alice : Adrenaline Rush
Type alice : Indéterminé
RTA : Physique
Je suis...
Sociable
Protectrice

Impulsive
Casse-pied

Neutre

Source de l'avatar :
Kisaragi Momo/Kagerou Project/Yôko Suzaku
Alice

Lorsque Yôko déclenche son alice, elle est prise d’une énorme poussée d’adrénaline. Son cœur se met à battre plus rapidement, ses poumons demandent plus d’oxygène et ses pupilles se dilatent. Il vaut mieux pour elle éviter d’être dans cet état lorsqu’elle fait quelque chose nécessitant de la délicatesse, en revanche pour se battre ou soulever des objets lourds son alice lui est très utile. Elle devient complètement incontrôlable, sa vitesse atteignant un régime phénoménal. Lorsqu’elle est dans l’incapacité de bouger alors que son alice est déclenché, elle se met à trembler comme une feuille pour se débarrasser de l’énergie qu’elle a en trop.

Evidemment, l’utilisation de son don n’est pas sans répercussions. Premièrement, elle ne peut pas s’en servir pendant plus de dix minutes (et encore, c’est un record !). Deuxièmement, elle a des courbatures monstres dans les jours qui suivent. Et pourtant elle est habituée au sport ! En revanche, il semble que son alice n’affecte pas son cœur. Elle n’a, pour le moment, aucun problème cardiaque.

Who I am?
Look at you...

Je m’appelle Yôko, et je suis japonaise. J’ai les yeux bridés et d’une couleur ambrée. Ils deviennent rouges lorsque j’utilise mon alice. Mes cheveux sont plutôt courts et souples, je me fais souvent une couette sur le côté de la tête parce que j’aime pas avoir la sensation qu’ils sont complètement libres. Et puis c’est plus pratique pour faire du sport. A l’origine ils sont châtains mais je les teins régulièrement. Parfois ils sont presque roux !

Je suis pas très grande, voire même plutôt petite. A peine un mètre soixante la dernière fois que je me suis mesurée. C’est pour ça que je mets toujours des chaussures avec un peu de talon. Je suis assez musclée parce que j’ai l’habitude de faire du sport. Ma poitrine est assez opulente, et ça me gêne… Mais bon, on est jamais content de ce qu’on a ! J’ai fini par m’y faire.

J’ai une particularité, c’est que je suis hyperlaxe. Pas au point des contorsionnistes non plus, mais je peux tordre mes bras, mes mains et même mes genoux. Le problème, c’est que je peux avoir des entorses plus facilement que la moyenne. Mais pour le moment, ça m’est jamais arrivé. J’ai sûrement de la chance !

Je porte un peu tous les types de vêtements, ça dépend du contexte. Uniforme scolaire, look décontracté à la maison avec des gilets bien épais, un peu plus chic quand je me ballade en ville, et même très classe lors des soirées. Je porte souvent du jaune, orange et rose, en même temps ce sont mes couleurs favorites ! Je préfère les vêtements confortables, surtout si d’un seul coup j’ai besoin de courir. Pourtant j’adore les robes ! Mais je finis toujours par les déchirer ou les salir.

Je suis une fille tout ce qu’il y a de plus banale. Pas quelqu’un qui cherche à se fondre dans la foule, pas quelqu’un qui saute sur la scène à la moindre occasion non plus. J’ai une identité, j’en suis fière. Je suis moi.

In my head...

Je veux faire beaucoup de choses de ma vie. Peut-être un peu trop. Je veux aller partout, faire tout ce que je peux. Je suis une pile électrique. Dans ma tête, je suis un peu plus calme que ça. Mes pensées partent dans tous les sens, mais j’arrive à les ordonner un minimum. C’est dur, mais j’y suis habituée.

On me dit que je suis hyperactive. Moi, je ne sais pas. Je n’ai pas toujours été comme ça. Bon, j’ai toujours été agitée, mais ça fait quelques années maintenant que ça a empiré. Je fais des insomnies, régulièrement. J’ai beaucoup de mal à rester sans bouger en cours, je fais des mouvements bizarres et répétitifs avec ma main, ou bien je tape du pied par terre. Je colorie l’intérieur des lettres de mes énoncés pour me concentrer. Je suis plutôt douée en maths et en physique-chimie, parce que je peux être extrêmement rapide dans mes raisonnements. Je veux aller vite, très vite. Frénésie. Je demande toujours plus d’exercices, ça canalise mon énergie. En Japonais et en histoire par contre, c’est l’enfer. C’est tellement lent que je ne peux pas me concentrer. J’ai l’impression d’exploser de l’intérieur, c’est terriblement frustrant.

J’ai besoin de bouger. De parler. Tout le temps. Je vois les gens soupirer, parce qu’ils veulent être tranquilles et que je suis casse-pied. La tranquillité, moi, je connais pas. Je peux être joyeuse, je peux être en colère, je peux être triste. Je suis humaine après tout. Mais je ne peux pas vraiment ressentir le calme, ou alors très rarement. Je me noie dans mes émotions.

Ici, ils ne savent pas si c’est mon alice qui a déclenché mon hyperactivité, ou inversement. Ou peut-être qu’il n’y a aucun rapport. C’est tellement vague tout ça. C’est fatiguant parfois. J’ai l’impression de tout sentir trop fort. Mais bon, je suis comme ça. Peut-être qu’un jour ça passera. Quand j’aurai enfin fait mon deuil.


Once upon a time

Ma vie, elle est pas si compliquée que ça. C’est une vie, juste une vie. Une suite de notes sur une partition, à un rythme rapide, avec des silences, des aigus et des graves. C’est mon histoire. Elle n’est pas importante pour certains, mais elle fait partie de moi. Elle est ce que je suis.

Enfant j’étais un peu turbulente. Je préférais jouer dehors plutôt que d’apprendre mes leçons. Comme tous les enfants, me direz-vous. Mon papa et ma maman ne me grondaient pas trop, ils étaient pas contents quand j’avais une mauvaise note mais ils me forçaient pas à rester à mon bureau. D’abord parce qu’ils trouvaient que j’étais encore jeune et que j’avais le temps. Et après, parce qu’ils avaient d’autres choses plus importantes à penser. Une autre chose.

J’avais un petit frère. Koichi. Ce petit frère, il est né quand j’avais six ans. Je m’en souviens, parce que je voulais pas qu’il vienne au début. A l’école, on me disait que les bébés ça prenait toute la place et, pire que tout, ça mangeait tous les goûters ! J’avais même pleuré devant ma maman en lui disant que je voulais pas mourir de faim. Elle a essayé de me rassurer, mais j’avais peur quand même. Donc, quand il est arrivé, j’étais assez méfiante. Tout le monde gazouillait autour de lui, lui offrait des jouets, le prenait dans ses bras… Je crois que je me suis sentie assez seule à ce moment-là. J’essayais d’attirer l’attention sur moi en m’entraînant deux fois plus à la gym, mais même en gagnant des compétitions j’avais l’impression que ce n’était pas suffisant. Ce petit frère, il me volait leur regard.

Et puis un jour, j’ai vu ma maman pleurer. Je ne comprenais pas pourquoi, j’étais petite et trop occupée par ma quête de reconnaissance. Je n’avais pas remarqué les tensions dans notre appartement. Mon petit frère avait déjà 13 mois et il ne prononçait aucun mot. Plus les jours avançaient, plus ma maman s’affolait. Mon papa aussi, mais il prenait un peu plus sur lui. Peut-être que maman était trop fatiguée pour ça. Ce jour-là, quand je suis rentrée de l’école avec ma mamie, maman pleurait. Elle venait d’apprendre que petit frère n’entendait pas bien. Peut-être même pas du tout, ça les médecins ne pouvaient pas encore le mesurer.

Koichi… Je crois que c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à l’aimer. Il m’intriguait, ce bébé avec un filtre sur les oreilles. Une fille à l’école avait dit que c’était un bébé défectueux et qu’il fallait le mettre à la poubelle. Je lui ai donné un coup de pied et je me suis fait punir. Mais je voulais protéger mon petit frère… Il a commencé à produire quelques sons, des sons déformés, surtout gutturaux. Les médecins disaient que c’était pour sentir les vibrations, comme il n’entendait pas. Ils parlaient de perte de 90 décibels, et moi je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. Il n’entendait que les bruits très forts, je me souviens qu’une fois dans la rue quelqu’un avait mis une tronçonneuse en marche et il s’était mis à pleurer. Il ne devait pas être habitué…

Il a fallu un moment pour que la famille s’adapte à ce petit être si particulier. Koichi a pas été dans la même école que moi, mais dans un établissement spécialisé pour les enfants malentendants. J’ai appris le langage des signes en même temps que lui, sans vraiment m’en rendre compte. Parfois, à l’école, je me mettais à parler et à signer en même temps. Les autres enfants trouvaient ça étrange, mais quelques-uns voulaient que je leur apprenne aussi. J’étais fière !

Mon petit frère, il était souvent dans la lune. Il regardait en l’air, perdu dans ses pensées. Dans ces moments-là, je le laissais tranquille, et je faisais mes devoirs en même temps que mes étirements pour la gym. Ma maman me disait d’arrêter de m’agiter, que je n’apprenais pas bien en lisant ma leçon la tête à l’envers. Mais bon, elle était très occupée en même temps. Elle devait beaucoup travailler, parce qu’elle pensait à l’avenir de Koichi elle disait. Parce que plus tard, il aurait besoin d’une personne pour communiquer avec les autres. Je disais que moi, je pourrai rester avec lui. Et elle me souriait tristement en me caressant les cheveux.

Parfois, quand papa et maman partaient tôt le matin, je préparais le petit déjeuner pour Koichi et moi et puis j’attendais avec lui la dame qui l’emmenait à l’école. Elle était trop loin pour que je puisse l’y emmener, et puis j’étais pas une adulte alors voilà. Quand j’avais le dos tourné, il arrivait à parler pour attirer mon attention. En fait, il ne parlait pas vraiment, c’était plus un son désarticulé. Moi, j’entendais mon prénom.

Il aimait la musique, Koichi. Pas forcément à plein volume comme on pourrait le penser. C’était plus les vibrations qui lui plaisaient. Il avait un petit xylophone dans sa chambre, il tapait dessus en regardant en l’air et en souriant. Il avait un très beau sourire. Il aimait aussi sortir le riz du cuiseur le matin, par contre je ne le laissais pas m’aider à faire les onigiris parce qu’il en mettait toujours partout. Pour mes anniversaires, il me faisait des dessins avec plein de couleurs, et il souriait. Même s’il entendait pas, c’était le meilleur petit frère du monde pour moi.

Un jour, petit frère est mort. J’étais à la gym quand on a dit que je devais me changer, que mon papa allait venir me chercher. J’avais treize ans. Mon papa avait les yeux rouges, et c’était tout silencieux dans l’appartement. Maman était dans sa chambre dans le noir, je ne sais pas si elle dormait ou si elle pleurait. Peut-être les deux.

Papa m’a demandé de m’assoir, et il m’a dit que Koichi avait eu un accident. Maman parlait avec une amie rencontrée en allant à la superette, et puis il avait lâché sa main. Sûrement quelque chose qui avait attiré son attention, j’imaginais dans ma tête que c’était un joli petit caillou. Il aimait beaucoup les cailloux. Il est allé sur la route petit frère, dans sa bulle de rêve. La voiture qui passait n’avait même pas eu le temps de freiner.

C’était bizarre après. Il y avait toujours des gens à l’appartement, pendant presque une semaine. Ils étaient tous en noir ou en blanc, ils venaient voir la photo de Koichi et ils parlaient longtemps avec papa et maman. Je ne suis pas allée au collège, j’avais l’impression d’être hors du temps. Au bout de quelques jours, j’ai insisté pour y retourner, je me sentais perdue. Je me suis levée le matin, je suis allée dans la cuisine, j’ai commencé à préparer à manger. Et puis je me suis tournée vers la porte. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment réalisé que Koichi ne viendrait plus jamais. Ce jour-là je ne suis pas allée au collège.

C’est après ça que j’ai commencé à avoir des troubles du sommeil. Je me tournais et retournais dans mon lit, encore et encore. J’avais tout le temps envie de bouger. Je me suis mise à la boxe quelques temps plus tard, pour canaliser mon énergie, mais ça n’arrangeait pas beaucoup les choses. Sur le moment ça me permettait de ne plus penser à rien, mais je ne faisais que fuir. Tout me revenait dans la figure, comme un boomerang.

J’ai grandi. J’ai continué à faire beaucoup de sport, de la gym, de la boxe, de l’athlétisme au collège puis au lycée, piscine tous les jeudi après-midi… J’ai tenté le tir à l’arc, mais j’étais trop agitée pour viser correctement. Je n’ai jamais vraiment accepté la mort de Koichi. Parfois, j’aurai voulu qu’on l’efface de ma mémoire. Mais en même temps, j’avais peur de l’oublier.

Presque aucun de mes amis ne savait la vérité pour mon frère. Ils me voyaient comme la fille toujours pleine d’entrain et qui a besoin de tests personnalisés à cause d’un handicap qui n’a pas l’air d’en être vraiment un. Mes parents… Je crois qu’ils ne voulaient pas trop en parler. C’était vite devenu un sujet tabou. Quelque chose qu’on noyait sous des petits riens, de qui devait aller chercher le pain ce matin, de c’est bien ma chérie tu as fait des progrès en maths, de compétitions sportives et de travail acharné.

J’allais au lycée à vélo tous les jours. J’étais accompagnée de mon meilleur ami, Watase. Enfin pas tout le temps parce qu’il avait du mal à me suivre. Avec lui, je pouvais rire. Il était pas très doué en cours, donc je n’avais pas l’impression de l’embêter comme les autres. On pouvait raconter des bêtises pendant une journée entière, et ça ne semblait même pas l’ennuyer. Une fois, il m’avait fait une grimace en classe et le prof l’avait attrapé. Je crois que son oreille s’en souvient encore… Même lorsqu’on ne se voyait pas on communiquait par mails, c’était devenu une habitude. Je ne sais pas quand j’ai commencé à me demander si ce n’était pas de l’amour. Il faisait partie de mon monde.

Je l’ai aimé longtemps, en secret. Et je pense que ça me convenait. On se voyait, soit avec nos autres amis soit uniquement nous deux, et je me disais que j’étais spéciale à ses yeux, et ça me remplissait de joie. Mon cœur battait fort fort dans ma poitrine, comme un oiseau prêt à s’envoler. Et puis un jour, alors qu’on était tous les deux au Matsuri d’été, je lui ai tout avoué. Les mots se sont échappés de mes lèvres, j’ai espéré un instant qu’ils se soient perdus dans la foule, mais son regard ne laissait aucune place au doute. Mon cœur s’est serré alors que je me maudissais intérieurement, et je me suis enfuie. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-je pas pu me contenter de ce que j’avais déjà ? Je voulais savoir, et en même temps j’avais peur.

Le lendemain, il m’attendait sur le chemin du lycée. Il avait l’air un peu triste, alors j’ai tout de suite su ce qu’il allait m’annoncer. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, que je comprenais. Et puis on a ri tout le long de la journée, comme d’habitude. Je voulais lui faire croire que ça ne changeait rien entre nous, qu’on pouvait faire comme si rien ne s’était passé. Mais je voyais bien que son regard avait changé, et ça faisait mal. Je me suis tue. J’ai gardé en moi la tristesse et la douleur, et en rentrant chez moi j’ai tapé dans mon punching-ball jusqu’à en avoir mal aux mains, les larmes brûlant mes yeux. Je voulais revenir en arrière, mais je ne pouvais pas.

Si j’avais eu le pouvoir de remonter le temps, Dieu sait combien j’en aurai usé. J’ai longtemps vécu dans le regret. Si j’avais été avec ma maman ce jour-là, j’aurais empêché Koichi d’aller sur la route. Si j’avais tenu ma langue au Matsuri, nous serions toujours amis. Si, si et encore si. J’ai appris à vivre avec, en grandissant, mais il y a toujours une part de moi qui reste attachée à ce passé révolu. Je fais comme si, mais si j’avais la possibilité de tout changer je ne dirais pas non tout de suite…

J’ai surmonté tout ça, en tout cas j’aime le dire. Watase s’est éloigné de moi lentement, je suis entrée à la fac non sans difficultés, j’ai rencontré des personnes dont j’ai été plus ou moins proche. J’ai avancé. J’ai appris des choses sur la vie, lentement. Je peux regarder en arrière et me dire que je ne suis pas restée là où je suis tombée. Plus j’avance, et plus j’hésite à revenir en arrière. Peut-être qu’un jour ma vie sera tellement remplie que je ne me poserais même plus la question.

Je sortais souvent le soir, avec mes amis de la fac. Je dansais longtemps, comme de toute façon je n’arrivais pas à dormir. Je bougeais dans tous les sens, en rythme avec la musique. Je sentais mon cœur battre au rythme des basses, et j’avais l’impression de comprendre pourquoi petit frère aimait tant la musique. Je me sentais vivante.

C’est en quittant une boîte de nuit que c’est arrivé. C’était vers la fin de ces vacances d’été, aux alentours de trois heures du matin. Je rentrais avec une amie, on riait en marchant vers la ligne de métro quand des mecs un peu louches sont venus nous aborder. Mon amie ne savait pas comment réagir, moi je tentais de leur faire comprendre que non, on ne les suivrait nulle part, mais ils avaient vraiment l’air bouchés. Je me suis dit qu’en les ignorant ils finiraient par nous lâcher, mais l’un d’eux a attrapé le bras de mon amie et l’a tirée en arrière.

Je n’ai toujours pas bien compris ce qu’il s’est passé à ce moment-là. Comme si mon sang se mettait à bouillir dans mes veines. J’entendais un rythme, quelque chose dans mes tympans qui me disait de bouger. Boum. Boum. Boum. J’ai explosé. D’un seul coup, je me retrouvais à tordre son poignet, puis le soulever du sol et le balancer contre un poteau électrique à cinq mètres de là. L’autre se mit à courir en hurlant, mais j’étais déjà à sa poursuite, sous le regard stupéfait de mon amie. J’étais le chasseur. Mes poings frappaient, encore et encore, tout autour de moi me paraissait si lent... Et puis le temps a repris son cours, j’ai senti une grande douleur dans mes muscles et tout est devenu noir.

Quand je me suis réveillée, j’étais chez moi. Mon amie avait appelé mes parents, sûrement trop effrayée (et trop bourrée) pour appeler les secours. Elle leur avait raconté ce qu’elle avait vu, mais ils ne l’ont pas crue, ils devaient se dire que l’alcool la faisait divaguer. Moi non plus, je ne la croyais pas. Je me mentais à moi-même, je me disais que ce n’était pas possible. Elle a fini par se dire, elle aussi, qu’elle avait tout imaginé. Les deux garçons s’étaient enfuis sans demander leur reste de toute manière, on avait aucune preuve. C’est seulement quand un représentant de l’académie est venu me parler, quelques jours plus tard, que j’ai cessé de faire semblant.

Il a fallu expliquer tout ça à mes parents. Certes, j’étais majeure et je n’avais pas besoin de leur accord pour aller à l’académie, mais je ne voulais pas les laisser sans réponses. Je savais que je devais apprendre à contrôler ce don étrange, sans quoi je risquais de faire de gros dégâts… Je sentais qu’ils avaient du mal à me laisser partir. J’étais le deuxième enfant qui partait, le dernier qui leur restait… Je leur ai promis de les joindre aussi souvent que je pouvais.

C’est comme ça que je suis arrivée ici, à l’Académie Alice. Je suis arrivée hier soir, juste avant la rentrée des vacances d’été. J’ai eu le temps de visiter un peu, mais je sens que je risque de me perdre dans les couloirs au début… J’ai posé ma valise dans ma nouvelle chambre, j’ai déballé mes affaires et puis j’ai accroché un dessin au mur, le dernier que m’avait fait Koichi. J’ai aussi mis une photo de mes parents, quand on avait été à la station de ski, une de mes amis de la fac et une du lycée aussi. Watase est dessus. J’ai toujours un pincement au cœur en le voyant, mais ce n’est pas grave. J’espère pouvoir bientôt mettre plein d’autres photos sur ce mur. Remplir le tableau de ma vie d’une multitude de couleurs.



IRL?
In your real Life...

Pseudo : Static
Age : 20 ans
Dc? Ouiii ~
Comment as-tu connu le forum? … 8D
Comment l'améliorer : (bis)
Notre code : [Validée par Natsui]
Un petit plus? Je sors Yôko du placard !

"Are you ready ?"

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Natsui Koneko
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Age : 30

Informations Alice
Votre Alice:
Possession(s):
Occupation: 2 S
MessageSujet: Re: I wish I could run } Yôko   I wish I could run } Yôko EmptyMer 26 Fév - 21:13

Static :D <3

J'aime bien ton DC. L'histoire m'a beaucoup touché.
Je ne vais pas m'étendre en compliments, tu sais déjà que je trouve que tu écris très bien x)

Je ne vois rien d'incohérent. Donc je te donne une voix.
Après n'oublie pas que vu que tu es admin et ne peut donc te juger... Il faut que tu ailles obliger demander à une modératrice de te lire x)

Bonne continuation :)
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Invité

Invité
MessageSujet: Re: I wish I could run } Yôko   I wish I could run } Yôko EmptyJeu 27 Fév - 14:17

Idem, je n'ai rien à redire, c'est joliment écrit et on est touché par Yôko : )

Je valide donc!
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Invité

Invité
MessageSujet: Re: I wish I could run } Yôko   I wish I could run } Yôko EmptyMar 4 Mar - 17:15

Comme promis, j'ai réussi à trouver quelques minutes pour lire ta fiche *^*
Et sincèrement, je ne le regrette pas, elle est... superbe. La lecture est agréable, et Yôko est juste... krr krr ♥

Et bien, du coup, je n'ai rien à dire sur ta fiche. Alors je te donne le troisième avis manquant pour ta validation x)
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MessageSujet: Re: I wish I could run } Yôko   I wish I could run } Yôko Empty

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