After: "Je t'aime. Plus que de raison je t'aime. Je suis bête, j'ai mis un temps monstre à l'accepter. Mais je suis là. Je prendrais soin de toi. Alors ne m'abandonne pas."

Nous avons échangés nos pierres Alice. Nous nous sommes retrouvés. Je ne sais pas dire si nous sortons ensemble ou pas. Je dirais que non. Juste, nous nous aimons. Et personnellement, ça me suffit largement. Je ne serais expliquer comment ce "miracle" est arrivé. Mais il est arrivé. Je sais, le plus dur reste a venir. Mais tout va bien. Tout ira bien n'est-ce pas?





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Before:
"Car la première personne que j'ai vue dans cette salle de classe, c'était toi. Toi, qui semblais en vouloir au monde entier. Toi, qui étais isolé. Toi, qui ne souriais pas."

Masao. Aki. Ou l'Iceberg comme j'aime l'appeler. Cet homme, il me tape sur les nerfs. Il est énervant. Glacial. C'est qu'un salaud... Du moins, c'est que j'essaye de me dire depuis dix ans déjà. Je l'ai rencontré dès mon premier jour à l'académie. A l'époque... J'étais hors de moi. Lui aussi semblait en vouloir au monde entier, seul, dans son coin, l'air froid et inaccessible. C'est un homme impressionnant Masao. Mais tout le monde se trompe sur son compte. Au fond de moi je le sais, Masao est gentil, Masao est doux. Il a juste, je pense, besoin d'apprendre à faire confiance. Il a besoin, d'un œil de nouveau.

Pendant près de cinq ans j'ai essayé de devenir son amie. Notre relation n'avait pourtant rien d'amicale, mais j'en étais contente. Lui préparer a manger tout les jours.. Souvent je me demande, si quand même, ça ne lui faisait pas plaisir de voir mes paniers repas au pied de sa porte chaque soir. Mais j'ai déconné. On n'avait pas de conversation. On se croisait à peine du regard. Nos échanges se limitaient à lui apporter mes paniers repas et à les ramener cramer dans ma chambre tout les matins. Pourtant, Masao est la personne avec laquelle je me sens le plus proche. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais je me sens liée à lui. Je veux l'aider. Je sais qu'il est malade. Je ne suis pas bête, il est de type Limité. Et je sais très bien ce qu'on fait des types Limités ici.

Plus le temps passe plus la peur de le voir disparaître du jour au lendemain monte en moi. Depuis cet accident il y a cinq ans, nous avons prit nos distances. A vrai dire... On ne s'est plus adressé un mot. Mais j'en ai assez de cette situation. J'en ai marre. Je dois recoller les morceaux. Avant que lui aussi ne disparaisse, je veux lui montrer à quel point le monde peut être beau. Je veux porter son fardeau. Je veux marcher avec lui, même si dans le fond nous n'avons jamais été amis.

Souvent je me demande pourquoi je me préoccupe autant de lui. Au fond je le sais très bien. J'ai juste trop peur de me l'avouer.

Nec minus feminae quoque calamitatum participes fuere similium. nam ex hoc quoque sexu peremptae sunt originis altae conplures, adulteriorum flagitiis obnoxiae vel stuprorum. inter quas notiores fuere Claritas et Flaviana, quarum altera cum duceretur ad mortem, indumento, quo vestita erat, abrepto, ne velemen quidem secreto membrorum sufficiens retinere permissa est. ideoque carnifex nefas admisisse convictus inmane, vivus exustus est.Nec minus feminae quoque calamitatum participes fuere similium. nam ex hoc quoque sexu peremptae sunt originis altae conplures, adulteriorum flagitiis obnoxiae vel stuprorum. inter quas notiores fuere Claritas et Flaviana, quarum altera cum duceretur ad mortem, indumento, quo vestita erat, abrepto, ne velemen quidem secreto membrorum sufficiens retinere permissa est. ideoque carnifex nefas admisisse convictus inmane, vivus exustus est.

Aaaaaaah douce, douce Académie Alice. Comme je t'aime.... Je t'aime à en crever. Tien, d'ailleurs, soit gentille, crève. Non plus sérieusement. Je ne peux pas sacquer ce système. Pour qui nous prenez vous ? De la marchandise ? Arracher des enfants à leurs familles, combien de mômes vous avez détruits comme ça ? Et puis les Limités, les missions.. ON EN PARLE HEIN ? On dit que ça change mais vous allez pas me faire croire qu'Aki il s'est fait bobo tout seul. Attention, hein. Me faites pas dire ce que j'ai pas dit. J'adore les élèves d'ici. J'admire nos professeurs. Je respecte les employés... Dans le fond, je pense que nous sommes tous des victimes. Mais alors le système.

Enfin bon...Ce "petit" détail ils ne sont pas censés le savoir. Après tout, c'est quand même eux que fournisse l'argent qui laisse mon père en vie.  

" Tu es l'homme de ma vie. Tu es mon héros. Tu es mon étoile. Tu fais parti de moi. Et cela depuis toujours... Et à jamais"

Papa, oh papa. Je t'aime de tout mon être tu le sais ça? Tu es ma seule famille tu le sais ça? Tu es le seul être qui ne me trahiras jamais. Papa, tu me manques, loin de toi je me sens vulnérable. Ce jour là... On aurait dû s'enfuir toi et moi. Oui, toi et moi, juste toi et moi ça aurait été parfait. Tu sais, je m'en veux. Je suis désolée. Tu es seul, je le sais. Tu as déjà assez souffert avec la mort de maman et maintenant ça. Si tu savais comme je m'en veux de ne pas être à tes cotés en ce moment...

Tu sais papa, je travaille dur pour toi. Même si je me sens pas l'âme d'une professeur, même si je déteste cette Académie au plus haut point, je vais rester et travailler dur pour que tu restes en vie. J'espère que tu vas bien. Que tu te bas aussi de ton coté. Parce que tu vois, papa, moi je n'ai pas renoncé. Promis, un jour je viendrais. N'ai pas peur papa, je serais là. Je ne te laisserais pas mourir tout seul. Nous sommes une famille. Peu importe la distance, toi et moi regardons le même ciel. Je viendrais te voir c'est promis. Ce jour là on pourra manger du Sukiyaki ?

On reparlera du bon vieux temps, de maman aussi. On évoquera les maigres souvenirs que nous avons ensemble. On se remémorera nos jeux. On se souviendra d'à quel point on en a bavé et on se dira qu'on peut être fière de nous. Je te raconterais mes longues années d'absence. Tu me raconteras les tiennes. Je ne te lâcherais plus c'est promis. Car dans le fond papa, tu sais je n'ai pas tant changé que ça. Oui dans le fond, je suis toujours cette petite fille qui pleurait en suppliant de ne pas partir.

Oh papa, reste en vie s'il te plait. Car sans toi, la mienne n'a plus aucun sens.