Hazuki est né un 7 aout, à Osaka, de parents tous deux Japonais. Son père tenait un restaurant et sa mère travaillait dans un cabinet de vétérinaire. Déjà bébé, il était plutôt agité, à être souvent têtu, bon après c’était un bébé, et les gosses c’est chiant. Mais ce coté têtu restera, même quand il sera grand. Le jeune Hazuki restait souvent, en grandissant, avec ses parents, dans le restaurant de son père, ou le cabinet de sa mère, bien que ceux ci étaient très occupés, et ne pouvaient pas rester avec lui. Il restait souvent avec eux car déjà petit, Hazuki tombait malade plutôt souvent, ayant parfois de la fièvre, et il avait surtout des migraines la plupart du temps, qui l’empêchaient d’aller parfois a l’école, principalement en cas de migraine ophtalmique. Mais il y allait quand même, quand il n’avait rien.

Il grandissait plutôt normalement, malgré ses petits « incidents » on va dire, bien que ce n’en soit pas. Lorsqu’il commença a grandir, il laissa ses cheveux pousser, ce qui lui valu les moqueries de ses camarades. Un homme aux cheveux longs ? Ça n’allait pas. Ce n’était pas possible. Du coup, les idiots décidèrent de le prendre pour une fille, ce qu’il n’était pas bien sur. Il ne voulait pas être une fille ou quoi, il voulait juste être lui même, il aimait juste les cheveux longs, et il trouvait juste que ça lui allait bien.  Mais les autres ne le voyaient pas comme ça. Un jour, il se réfugia dans les toilettes de son école, soupirant, mais les autres vinrent jusque la pour l’embêter, encore, a travers la porte des toilettes. Puis il se rappela d’un film que ses parents avaient regardé, et que lui, alors qu’il devait être couché, avait entrevu rapidement, caché derrière la porte du salon. Ce film était un film d’horreur, appelé Ju-on, ou quelque chose du genre… Et il avait vu que le monstre du film avait de longs cheveux noirs devant son visage. Et vu comment les gosses qui l’embêtaient devaient être idiots, il plaça ses cheveux devant son visage, ouvrant la porte et s’approchant d’eux lentement,  finissant par les effrayer, le groupe partant en courant. Il remit ses cheveux a peu près correctement, bien qu’il était maintenant complètement décoiffé. Il sourit, tout seul dans les toilettes, satisfait puis finissant par retourner en cours. Mais maintenant qu’il s’était débarrassé des moqueurs, il croyait que c’était fini, mais en fait pas du tout.

Quand il arriva en classe, décoiffé comme il était, les élèves debout s’écartèrent, le faisant sursauter. Il les fixa sans comprendre, jusqu’à ce qu’il réalise que le groupe qui l’avait embêté avait du raconter a toute sa classe qu’il n’était qu’un monstre méchant. Il n’avait que 9 ans, et il perdit tous ses prétendus amis, dans cette école. Chaque jour, il le passait dans un coin, fuyant les regards de ses anciens camarades, qui le regardaient soit avec peur, soit avec haine. Il finit par ne plus y aller, jusqu’à ce que ses parents le forcent à y retourner, mais il s’était mit à ignorer tout le monde.  Plus personne ne lui parlait, et vu comment ils étaient, c’était mieux comme ça. Il finit par changer de niveau, d’école et se dit que c’était la meilleure solution.

Effectivement, c’en fut une. Il ne connaissait pas grand monde, et les gens étaient probablement plus matures qu’à 8 ou 9 ans. Il se refit des amis, bien que la plupart étaient des connaissances plus que des amis, vu que la capacité d’Hazuki à faire confiance aux gens avait grandement baissé. Puis vint un jour ou il tomba amoureux d’un garçon de son âge, il avait alors 16 ans. Il l’appréciait beaucoup, et un jour, ce garçon vint chez lui. Il lui dit qu’il l’aimait aussi, de tout son cœur, et Hazuki eu tort de lui faire confiance. Ils restèrent la, l’un contre l’autre, jusqu’à ce que le garçon le regarde, et lui dit :

« J’ai entendu dire que quand tu avais 9 ans, les gens te considéraient comme un monstre…a cause de tes cheveux. »

Cette phrase fit sursauter Hazuki, qui le fixa et se leva, se sentant mal tout d’un coup. Il voulu parler mais la seule chose qu’il pu sortir fut un mot :

« Dégage. »

Son interlocuteur sourit, levant un sourcil :

« Pourquoi ? Je t’aime. Tu ne veux pas me montrer ? »

Celui ci s’approcha d’Hazuki, lui prenant les cheveux d’un coup entre les mains, Hazuki essayant de lui faire lâcher.

« Allez, juste pour rire ! »

Hazuki le repoussa, le regardant et l’empêchant de parler, répétant le même mot :

« Dégage ! »

Dès que ce mot fut prononcé, un des verres, posé sur la table du salon, vola aux pieds du garçon maintenant inconnu aux yeux d’Hazuki. Ce garçon sursauta et parla de nouveau :

« Finalement, tu es bien un monstre… Ils avaient raison, tes camarades de classe. Et si jamais tu te demandes comment je le sais, je connais l’un d’eux… »

Hazuki resta planté la un moment puis fronça les sourcils, ouvrant la porte de la maison de ses parents, ceux ci étant de sortie ce soir là, puis poussa le gars dehors, hurlant en même temps :

« Casses toi ! »

Il le répéta plusieurs fois, entendant le rire du gars puis fermant la porte une fois qu’il ne le vit plus, ni l’entendit. Il se colla a celle ci puis finit par se recroqueviller :

« Je ne suis pas un monstre… »

Dès ce jour là, Hazuki se mit à détester les interactions avec les gens, et quand il rencontrait quelqu’un, un homme, qu’il pouvait aimer, il finissait toujours par rompre avec lui. Il ne voulait plus qu’on le voit, qu’on voit ce qu’il pouvait faire, car oui il avait réessayé, il s’était entrainé, et oui, il pouvait bouger et soulever des objets sans les toucher. Mais, un jour, alors qu'il marchait tout simplement dans la rue, il sentit que quelqu'un le suivait, et il fit l'erreur de se retourner. En plus, rares étaient les passants, dans la rue ou il était, alors il savait qu'il était en danger, car il reconnu son ex, qui était donc venu avec des amis. Et d'ailleurs, l'un d'eux s'exprima:

« Alors, c'est lui le monstre? »

Son ex acquiesça, et Hazuki recula en les voyant l'encercler, donc sans échappatoire possible pour lui, et il devait se dire, il devait se l'avouer, il avait peur. Et il n'y avait pas d'objet a lancer sur eux, puis il ne savais même pas si il en était capable, et surtout, si il pouvait, il refusait de le faire dans la rue... Et encore moins devant eux. Donc il n'eut pas d'autres choix que de se laisser faire, de se laisser frapper, jusqu'à finir inconscient, ce qui l'amena a l'hôpital. Ses parents, inquiets, le rejoignirent alors qu'il se réveillait,et il dû tout leur dire. Qu'il avait une espèce de don qui lui permettait de bouger des objets par la pensée. Il s'attendait a une réaction négative, après tout, tout le monde réagissait pareil. Mais pas ses parents. Bien sûr, ils furent surpris, mais ils lui dirent qu'il restait leur fils, leur unique fils, et que quoi qu'il arrive, ils seraient là pour lui.

Hazuki finit par sortir de l'hôpital, et resta chez lui, refusant de sortir pendant un moment. Mais un jour, alors qu'il pu enfin sortir, bien qu'il ne soit pas rassuré, il se balada, sans trop s'éloigner de sa maison, et un vieil homme lui tomba dessus. Un vieil homme qui habitait dans la rue, pas loin, et il le voyait des fois. Mais lui ne parlait a personne, et les gens croyaient qu'il ne racontait que des bêtises. Ce vieil homme lui raconta l'existence d'une académie adaptée pour ce qu'il avait,à Tokyo, mais Hazuki ne compris juste pas comment il savait ça. L'homme lui dit uniquement qu'il savait, rien de plus, puis il partit. Il hésita a en parler a ses parents, se disant qu'il devait finir ses études ici, chez eux. Et puis, si c'était faux...? Mais il n'eut pas le choix. Un jour, un homme mystérieux sonna a la porte, et sa mère ouvrit. Il lui expliqua tout et elle refusa d'abord, disant que son fils avait déjà des études. Mais finalement, Hazuki avait changé d'avis. Il vint voir ses parents et le monsieur, puis leur dit qu'il voulait partir, moyennement rassuré malgré tout. Il se sentait mal, après son agression, et il voulait partir... Il ne se sentait plus le bienvenue dans "le monde normal". Ses parents le laissèrent alors faire, vu que c'était son choix. Il partit donc de ses 17 ans a ses 20 ans pour cette académie Alice. Et il revint donc, finir ses études pour être professeur. Il ne pu prendre un appartement seul, se disant que ce serait inutile, et préféra retourner chez ses parents, pendant deux ans. Après ces deux ans, il repartit pour l'académie, pour devenir prof cette fois, de Japonais, la bas, et aider les jeunes qui pourrait avoir besoin d'aide que lui n'avait pas eu. Car il refusait que ça arrive trop souvent, et il allait faire ce qu'il pouvait, car il s'en rappelait, de ces moments de sa vie, ça lui arrivait même d'en faire des cauchemars.