Sujet: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Dim 16 Nov - 16:00
Orihime Fuzai
Identity
Nom: Fuzai Prénom(s) : Orihime Sexe : Féminin Age : 24 ans Date de naissance : 26 janvier 1988 Orientation : bisexuelle
Classe/travail : Professeur de danse et de chant qui remplace un certain boulet de plantes prénommé Elvio V. Amaro (et prof RTA tech si besoin !)
Nom alice : Vêtements Trolls Type alice :diffus RTA :Technique
Je suis... Persévérante Intuitive
Perverse Impulsive
Neutre
Source de l'avatar : Shingeki no Kyojin/Hange Zoë/Orihime Fuzai
Alice
Son alice est drôle. Surtout pour une femme de son genre, vous voyez ? Orihime, la grande et belle Orihime, la bombe sexuelle, la bagarreuse... A un alice de création. Et pas n'importe quel alice de création ! Elle crée des vêtements. Pas de vêtements normaux, vous vous en doutez bien. Des vêtements qui peuvent changer de couleur en fonction de l'humeur de son propriétaire, des vêtements aux motifs qui se meuvent, et même... Des vêtements aphrodisiaques ou euphorisants ! Elle peut en créer à sa guise, enfin presque. Ces vêtements sont créés artisanalement : il n'y pas d'apparition magiques à partir de pelotes de fils ou autre... Elle doit prendre une machine à coudre ou une aiguille, comme tout le monde, et ces effets « spéciaux » ne durent que maximum trois jours avant de se dissiper pour redevenir des vêtements normaux.
Who I am?
Look at you...
Orihime, c'est une reine. Ses cheveux sont bruns, longs, toujours attachés car c'est plus facile pour se battre et danser. Ils sont soyeux et doux au toucher. Orihime, c'est la reine. Elle a tous les hommes à ses pieds, grâce à ses courbes magnifiques et ses formes exposées. Même les femmes sont attirées par sa beauté. Elle a une aura qui tourne autour d'elle, qui hurle au monde « venez dans mon lit, on va s'aimer ». Pourtant, elle n'a rien de particulier en réalité. Ses yeux sont marrons, comme toute japonaise de ce nom, mais il y règne dedans une étincelle étrange, saupoudrée de subtilité et de malice mélangées. Un regard qui attire, qui nous sourit, qui nous mène jusque dans son lit. Elle est remplie d'énergie. On voit tout de suite qu'elle aime la vie. Dans ses gestes, ses dires, lorsqu'elle rit.
Elle est grande. Elle ne sait pas trop pourquoi, en réalité. Peut-être des gênes étrangers. Lointains, ignorés. Peut-être simplement une exception à la règle des nippons, un chromosome dérangé. Cela lui donne une carrure encore plus imposante, qui nous demande de ne pas la chercher... Au risque d'avoir de sérieux ennuis si on tente de la trouver. Orihime, elle aime la beauté naturelle ; sans contrefaçon, sans masque et sans mirage. C'est pour cela qu'elle ne se maquille jamais, de toute façon même sans elle arrive à être volage. Cependant, elle prend beaucoup de soin à s'habiller. Cela a beaucoup d'importance dans sa manière de faire et d'agir, alors elle achète toujours ses vêtements avec attention pour qu'ils soient bien moulants sans être vulgaires, pour attirer l'attention sans que les jeunes enfants ne soient choqués.
Elle porte des lunettes, aussi. Car elle est atteinte de myopie. Mais cela ne la dérange pas trop, vu que lorsqu'elle coud, c'est toujours de près.
In my head...
« Quelques éclats de larme et de la nonchalance Un peu de pudeur et beaucoup d'indécence »
« Tu attends quoi toi, que ta b*** pousse autant que l'herbe de l'académie ? T'as pas finis mon gars alors bouge ton cul et DEGAGE DE MON CHEMIN ! » C'est le genre de répliques cultes que notre princesse sort à tout bout de champs. Elle est assez directe, sans tourner autour du pot et elle ne sait absolument pas dire les choses tendrement. Les remarques, elle les balance toujours vulgairement. C'est un moyen comme un autre de se faire respecter, ne serait-ce que légèrement. En général, cela fait peur aux gosses qui l'entendent, même si avec eux, elle tente de rester calme et de dire ses insultes discrètement. On dit souvent que ceux qui en parlent le plus sont ceux qui s'y connaissent le moins ; elle, c'est tout le contraire, malheureusement.
Je ne vois simplement pas pourquoi il faudrait dire les choses doucement. Cela aura exactement le même impact ; tu auras beau faire un discours à un gosse pour lui montrer par A + B pourquoi il n'aurait pas le droit à un carré de chocolat, tout ce qu'il retiendra de ce discours c'est qu'il n'aura pas de chocolat et il pleurera tout aussi fort que si on le lui avait dit simplement « non ». Pour ce qui est de la politesse, je la trouve simplement inutile dans le plupart des cas : cela nous force à être sympathique avec les personnes que nous n'apprécions pas forcément et cela cache notre vraie personnalité. Mais bon, je sais l'être quand il le faut et quand j'en ai envie hein...
Ce n'est pas forcément faux. Avec les enfants, elle sait être très douce, maternelle et gentille ; calme et patiente quand il le faut. Et par enfants j'entends tous ses élèves jusqu'au lycée ; pour elle, ce ne sont encore que des gamins, paumés et flottant parfois au-dessus de l'eau. Même si elle est très stricte sur certaines règles en cours, au fond, elle est très prévenante, peut-être trop. Elle fait partie de ces clichés « grosse brutes au cœur d'or » ; la seule différence c'est qu'elle est énormément perverse et qu'elle le montre bien. C'est sûrement pour cela qu'elle est aussi grossière, en même temps ; on peut facilement y trouver un lien.
Oh, eh, on va pas exagérer non plus hein, je suis pas un substitut de maman-poule en manque d'enfants ! Puis vous vous aventurez sur un mauvais terrain là, je ne vois pas ce que ça vous apporte de savoir que les enfants m'adoucissent... Un peu. Parlez plutôt du fait que... Je sais pas moi, du fait que j'étais une solitaire, une bagarreuse ? Y'a des choses beaucoup plus intéressantes à dire sur moi, enfin ! C'est quand même grave à quel point les gens s'intéressent aux choses parfaitement futiles à l'heure d'aujourd'hui...
Le point le plus intéressant chez notre princesse est son amour. Elle sait aimer, elle a aimé, d'ailleurs elle a tellement aimé qu'elle n'arrivait plus à le porter, qu'il était devenu trop lourd. Aussi bien pour elle, que pour lui, mais c'est lui qui est parti. Et ça, elle ne s'en est jamais remise, c'est pour ça que l'amour, elle le fuit. Elle tente de le détester, de l'exterminer, en vérité elle couche surtout pour le punir de l'avoir abandonné. Orhime, au fond, c'est une poupée fissurée, il lui manque quelques morceaux perdus et oubliés. Mais ça, elle ne le dira jamais, même sous la torture la plus atroce et les supplications les plus hurlées.
Once upon a time
« Et la mine effacée on ne pousse qu’à moitié Sans racine, on tourne en rond comme des cerceaux. »
26/01/1995 Chèr journale, papa et maman ton offer à moi pour mes sept ans. Ils disen ke ça m'aidera à mieu écrire, et plus vite. Papa di que je doi etre la meilleur à l'école ! Moi je fai tout mon possibl, mais voila, c'et pas facile. Sinon ba, je m'appelle Orihime, et jespèr que tu seras mon ami vite vite. Parce ke papa et maman son gentil, mais ils me fon pas souvent des calin et ils joue pas souven avec moi. Ils son trop occupé, quils dise. Bon, je doi te laisser, on va manger et si je sui en retar, papa et maman von pas etre conten. Bisou ! Orihime
Papa et maman font partis d'une famille très riche. Ils vivent dans une villa, ils travaillent tout le temps dans leur grande entreprise, papa et maman veulent toujours le mieux pour leur image. Alors Orihime, déjà toute petite, obtient de lourdes responsabilités : être la meilleure de la classe, savoir écrire correctement très vite, pareil pour la lecture et les mathématiques. Ses parents en plus de l'école lui donnent des cours supplémentaires, et elle, elle ne se rend pas compte que ce n'est pas normal, que ça ne se passe pas comme ça dans toutes les familles du Japon. Elle ne sait pas, cette petite, que connaître les différentes fourchettes avant même de savoir écrire correctement n'est pas donné à tout le monde. Elle ne sait pas, elle est encore trop innocente, puis elle est heureuse comme ça, à toujours chercher à faire plaisir à ses parents pour avoir un grain d'attention.
05/03/1995 Cher journal, Ojourdui, maman va me donner un cour sur commen se tenir à table avec des invité. J'aime pas ce genre de cour parce ke je m'ennuie, pui jai limpression ke tout le monde ne fai pas sa à l'école. Je sui bisare ? Maman mappelle, je doi y aller. Bisou journal ! Orihime
« Tient-toi droite, bon sang !Ton dos est encore un peu courbé. Allez Orihime, tu sais faire mieux que ça ! » Maman fronce les sourcils, elle semble contrarié, alors Orihime se redresse un peu plus même si ça lui fait un peu mal au dos. Elle s'y habituera, c'est ce qu'elle se répète, mais son corps veut pas trop obéir alors elle se détend. « Non, tu étais bien là ! Redresse ! » Elle sait faire que ça, maman, critiquer, jamais de bravo. C'est comme ça. Elle sait que froncer les sourcils, mais pas sourire. Elle sourit rarement, maman. Hime, elle n'y arrive pas, elle sent les larmes monter, elle veut y arriver, elle veut voir sourire maman. Elle se redresse encore. « Bien. Maintenant, on te sert un peu de viande, quelle fourchette prends-tu ? » Ca elle sait. Elle prend la fourchette et la brandit fièrement devant elle, tout sourire, le dos toujours parfaitement droit. Elle a réussit ! Elle a réussit ! Maman va sourire ! Maman va... « C'est bon, c'est finit pour aujourd'hui. » Maman se lève et sort de la salle. Orihime repose la fourchette et baisse la tête. Maman n'a pas sourit, ce n'était pas assez.
13/12/1995 Cher journal, En relisan les premiere page, jai vu que tu navais pas de prénom. Sauf que on donne toujour un prénom à son journal, non ? Donc je vai tappeler... Kyubi, c'est un renard, c'est mignon les renards ! J'en voi souven dan les dessin nimés, quand papa et maman m'autorise à regarder la télé parfoi. A biento Kyubi, Orihime.
Ces moments devant la télé, elle adore ça. Elle s'installe confortablement dans le canapé en cuir, pas besoin de se tenir tout droit, elle allume la télé et elle regarde ses dessins animés en riant. Elle comprend pas toujours toutes les histoires, mais c'est pas grave, elle aime beaucoup quand les personnages font les imbéciles. Ses parents eux, ça leur fait une belle jambe, au moins elle ne demande pas à jouer à la poupée ou aux petits chevaux et ils peuvent remplir leurs papiers tranquillement.
20/08/1997 Mon cher Kyubi, Aujourd'hui à l'école, on m'a traité de gosse de riche. J'ai pas trop compris, ça veut dire quoi ? J'ose pas demander à la maîtresse parce que les autre enfant ils avaient pas l'air très heureux en le disant. Ça doit être quelque chose de méchant. Sinon maman et papa organisent une soirée à la maison ce soir, j'ai peur de faire une bêtise. Dis ça va bien se passer hein ? J'espère... Bien à toi, Orihime
Elle se tient droite, Orihime. Elle a neuf ans, on lui dit qu'elle est mignonne, très belle, qu'elle a l'air très bien élevée. Mais c'est pas comme si elle avait eu le choix. Ça l'énerve, qu'on lui dise ça, mais elle fait l'un de ces sourires hypocrites, ces sourires « polis » comme les appelle sa mère, mais pour elle ils n'ont rien de polis, ils sont plutôt moqueurs. Elle les aime de moins en moins, ces riches personnes, elle se tient droite et elle ne se trompe pas de fourchette. Les adultes discutent affaires, argent, comme d'habitude, il y a d'autres enfants présents mais ils sont tous aussi sages et silencieux qu'elle. Ils s'ennuient tout autant. Elle voudrait retourner sur le canapé pour regarder ses dessins animés, manger tous les gâteaux apéritifs et faire une bataille de chatouilles, sauf qu'elle se ferait méchamment gronder. Alors elle ne bouge pas, elle attend que le temps passe. Tic tac, tic tac fait l'horloge dans le salon.
30/02/1999 Kyubi, Ca m'énerve. Tout m'énerve. Dans la cour, tout le monde joue, hurle, se roule dans la boue, sauf moi. Parce que je n'ai pas le droit de tâcher ma robe. Et ça m'énerve car ça veut dire que je suis pas comme tout le monde. Pourquoi je ne peux pas l'être ? Je ramène que des bonnes notes à l'école mais mes parents ne me regardent pas. Je suis fatiguée Kyubi, fait quelque chose, je veux être comme tout le monde et avoir des parents qui m'aiment... Orihime
Elle regarde par la fenêtre. Dehors, dans le parc juste à coté, des enfants courent, jouent. Les chiens aboient, les parents rient des idioties de leurs enfants. Et elle se surprend à les envier. Elle, la fille au destin parfait, à l'héritage avec tant de zéros qu'il ferait tourner de l'oeil, elle se surprend à envier les autres, ceux des classes moyennes. Car au moins, eux, ils ressentent, ils vivent. Hime, elle a l'impression d'être un robot. D'obéir à n'importe quel ordre et à chercher à tout prix la perfection. Hime, elle a onze ans, et elle en a déjà marre. Elle voudrait être une petite fille, une petite fille normale.
« Je pense que je peux dire Je pense que je peux leur dire Leur dire qu'ils ont été fait pour moi Je pense qu'ils le sauront, le sauront déjà »
03/04/2000 Kyubi, Aujourd'hui c'est mon premier jour au collège. C'est un collège privé cette fois, parce que mes parents ne voulaient plus que je traîne avec des « classes moyennes » comme ils les désignent. Pourtant j'avais réussis à me faire quelques amis là-bas... Mais bon, au moins on ne me traitera plus de gosse de riche, vu qu'ils sont tous riches là-bas. Je n'y vais plus à pied mais en limousine, parce que c'est comme ça que tous les riches font à ce qu'il paraît, on y va pas à pied voyons, on risquerait d'abîmer nos belles chaussures. Non non, puis il faut frimer, toujours frimer. J'les hais. Orihime
Elle mets son sac sur ses épaules, elle lisse sa jupe bleue et blanche et descend tranquillement les escaliers. Au moins, elle n'a pas à se plaindre de l'uniforme : bleu et blanc avec un foulard rouge, il est magnifique et lui va à ravir. Elle monte dans la limousine, on l'appelle Mademoiselle, elle aime pas, elle trouve qu'elle ressemble à une vieille quand on l'appelle comme ça alors elle demande qu'on l'appelle Orihime, tout simplement. Elle n'a pas envie d'y aller, elle va s'y ennuyer avec tous ces bourges qui pètent plus haut que leurs fesses, elle sent qu'elle ne va pas s'y intégrer. La voiture démarre, roule jusqu'au collège. Elle, elle regarde le paysage défilé par la fenêtre et elle rêve de liberté.
25/09/2000 Il y avait ces gars là, ce petit groupe qui fait flipper. Ils vendaient de la drogue, moi j'en voulais pas ça a l'air vraiment dégueu et en plus planer, ça a l'air flippant. J'aime pas les licornes et les éléphants roses de base, alors bon. Mais... Ils recherchaient un vendeur en plus pour scouatter la forêt et faire plus d'affaires, je les ai entendus en parler et je me suis approché. Je suis devenue leur vendeuse je sais pas trop comment, mais moi, ça me plaît bien, je me fais un peu d'argent toute seule et c'est cool. Tranquille. Ce collège est sympa en vérité, vu qu'il est peuplé de gosses de riche comme moi, ils veulent tous se rebeller. Moi plus que les autres. Moi j'en veux plus de ces chaînes stupides. J'veux plus me tenir droite et savoir quelle fourchette prendre pour la viande. Moi j'veux vivre. Orihime
C'est ce qu'elle fait. Au départ, elle en vend que quelques sachets, au fin fond de la forêt ; elle se fait pas beaucoup d'argent mais elle s'en fiche, elle est déjà riche. Non, elle, ce qu'elle aime c'est le danger que ça crée, cette peur de se faire prendre et cette adrénaline qui parcourt ses veines. Puis elle se lie d'amitié avec les autres vendeurs, au fond ils sont pas méchants non plus, ils sont même assez drôles. Sous leurs airs de caïds, ce sont des bisounours qui veulent simplement, comme elle, se rebeller contre les règles trop strictes de leurs parents et de ce collège pourri. Avec eux, elle a le droit de rire pleinement, de courir et de tâcher son uniforme, elle s'en fout. Elle s'en fout de tout. A seulement 12 ans, elle envoie déjà bouler ses parents, alors elle est punie d'à peu près tout, mais ça ne l'empêche pas de continuer.
29/03/2001 Mon Kyubi, C'est la fin d'année. Il s'est passé tant de choses que je ne saurais pas par où commencer. On m'a prit la main dans le sac trois ou quatre fois, mes parents ont été convoqués, désormais on fouille ma chambre deux fois par semaine pour trouver des sachets de drogue. Je suis plus maline maintenant, la cam je la cache dans le collège ou dans la cave ; on ne va jamais à la cave, normalement. Kizuo, un des gars de la bande nous a mis en contact avec un plus gros vendeur ; maintenant, on la vend dans toute la ville, dès qu'on peut. Bien sûr je ne peux pas sortir toute seule mais étrangement, y'a un garde du corps qui m'accompagne à chaque gois et ne répète rien à mes parents. Je crois que c'est parce qu'il les aime pas trop non plus et qu'il m'apprécie. Je l'aime bien aussi, il est gentil. Je sais pas trop comment j'en suis arrivée là, je crois que je me suis faites entraîner, mais en fait je m'en fous. Je m'amuse, ça m'amuse tout ça, je joue, la vie est un jeu, la vie on doit en profiter et moi j'en profite de cette façon. En vendant du bonheur aux autres. A bientôt, Orihime
En vérité, ce garde du corps, c'est juste comme un gros papa un peu naif. Il considère Hime comme sa fille, il veut la protéger mais ne dit rien à ses parents car en effet, il ne peut pas se les cadrer : et puis il la comprend, cette petite en cage. Alors personne ne dit rien à personne, il la protège et elle le laisse faire tant qu'elle peut continuer son trafique. C'est plus pratique comme ça, ça arrange tout le monde et puis ça lui fait un ami en plus. C'est qu'elle se sent souvent toute seule, Hime, dans sa grande maison. Alors elle parle souvent avec lui, Karl qu'il s'appelle, de tout et de rien. Pas seulement des trafiques. Ils jouent aux cartes aussi, parfois. Ils s'aiment beaucoup, en vérité, mais ils ont tous les deux beaucoup de mal à l'avouer à cause de leurs fiertés.
L'autre année arrive tout aussi rapidement. Orihime, elle grimpe rapidement les échelons : elle apprend très vite à se battre pour défendre son territoire et sa marchandise, elle sait comment répliquer lorsqu'on l'insulte, elle devient une vraie délinquante. Une délinquante avec beaucoup de potentiel. On finit par la repérer, on la prend dans un gang, elle a 13 ans maintenant ; elle a 13 ans et elle ne peut plus retourner en arrière, c'est trop tard, elle est fichée. Ses parents ne savent plus quoi faire d'elle, ils lui parlent même de la maison de correction mais ce serait gâcher l'image parfaite de cette famille si riche et si prestigieuse. Alors, avec leur argent, ils étouffent les affaires, paient les cautions, sortent leur fille de tous les pétrins où elle s'est fourrée. Mais cela ne fait qu'attiser sa haine, car elle veut se débrouiller toute seule, se sortir elle-même des merdiers, être autonome. Et puis de toute façon, ils ne font même pas ça pour elle mais pour leur putain d'image. Elle les déteste. Elle les déteste vraiment, de tout son être, de toute son âme.
« C'est! parti, parti! c'est parti Et saisis la vie à nouveau C'est parti, parti! c'est parti Je ne peut pas vivre ma vie de cette façon »
14/06/2001 Kyubi, Il est arrivé un truc vachement bizarre hier au soir. Avec les gars, on a branché le premier cambriolage d'une petite bijouterie de quartier il y a de cela plus de deux semaines déjà ; et j'étais chargée de coudre les tenues. Déjà parce que si on achetait en magasin on risquait de se faire repérer à cause de la marque contrairement à une tenue artisanale, mais en plus parce que ma mère m'oblige à savoir broder comme n'importe quelle « femme de haut rang ». Moi non plus je ne vois pas le rapport, t'inquiète pas. Donc j'ai pris les mesures, cousus correctement, cela leur allait à la perfection d'ailleurs et j'en étais très fière. Le jour J arrive, bon je dois t'avouer que j'angoissais vachement à l'idée de me faire coffrer, mais qu'est-ce que c'est grisant comme sensation, si tu savais à quel point ça me faisait du bien ! On entre dans la boutique en désactivant l'alarme, on vole le maximum de bijoux quand soudain, un bruit assourdissant retentit. En effet une autre alarme était cachée sous l'un des présentoirs ! Kizuo s'est alors énervé contre celui qui devait les trouver, et... Son pull est devenu rouge. ROUGE. Il était noir au départ, et il est devenu ROUGE. Je ne comprends plus rien. Après un moment de choc, on est ressortit de la bijouterie en courant et Kizuo m'a demandé si cela avait été une blague de très mauvais goût. Je me sentais si mal, mon dieu. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai peur, bordel. Orihime
Elle a répondu que oui, mais que cela n'aurait du se déclencher qu'après le cambriolage. Kizuo n'a pas semblé trop convaincu, en même temps il y avait de quoi, mais il n'a pas relevé. Orihime, elle, elle a tenté d'oublier, d'ignorer ce qu'il venait de se passer. Elle ne pouvait pas et ne voulait pas y croire. Magie ? Impossible. Ca n'existe pas. Peut-être... Quelque chose dans les fils. Ou... Non. Elle n'en savait rien, et cela l'angoissait. Cependant elle n'en parla à personne, persuadée que cela ne se reproduirait jamais. Grosse erreur hein ? Cela lui aurait peut-être évité de se faire mal voir en plein centre-ville. C'est que se taper un fou rire alors qu'on était toute seule, ce n'est pas vraiment normal. Et ce n'était pas un petit fou rire discret, non. C'était un rire à gorge déployée, elle en pleurait, ses cotes lui faisaient mal. Et elle ne comprenait même pas pourquoi elle riait.
Elle a continué à rire jusqu'à rentrer chez elle, jusqu'à ce qu'elle retire son bonnet. Et encore, cela a duré encore cinq bonnes minutes après, le temps de se calmer. Puis elle a regardé son bonnet posé sur son porte-manteau d'un mauvais œil. Elle était vraiment troublée. Et puis...
21/10/2001 Kyubi, J'ai fais de longues recherches avec Karl, c'est pour cela que je n'ai pas pu t'écrire avant. Entre le gang et... Ca... Ce truc qui m'arrive... Bref, je suis désolée. Parfois, avoir des parents riches, ça sert au final. J'ai pu faire bouger leurs connaissances pour savoir ce qui m'arrivait. Parait que j'ai un... un pouvoir. Ca me fait bizarre de l'écrire. En fait, j'y crois pas trop, mais pourquoi on me mentirait en même temps hein ? Un « alice ». Y'a même une académie spécialisée dans ce machin, apparemment. Je vais tenter d'y accéder. D'avoir un numéro, une adresse. Je vais enfin pouvoir me barrer de cet endroit, tu te rends compte ? De changer de vie. Bordel, Kyubi, je suis différente et ça va me sauver la vie. Orihime
Elle cherche encore. Finalement, elle réussit à y entrer en créant une écharpe aphrodisiaque – même si ça, elle ne le saura jamais vu qu'il fut testé... ailleurs. C'est ainsi qu'elle partie de chez elle, fuyant ses responsabilités de fille parfaite, d'héritière richissime et ses parents ignorants en leur laissant un simple mot : « Maintenant, je peux vivre ma vie. »
Au fond, elle n'a jamais regretté de partir ainsi, même si ses parents lui manquent maintenant.
« Dites ce que vous voulez, mon ami Les mots sont de plus en plus grands dans ma tête Alors, prenez tout ce que vous voulez de moi, mon ami Même si ce n'est rien du tout »
02/12/2001 Kyubi, Y'a un extraterrestre dans l'académie. Bon, en fait, y'en a pas qu'un, mais voilà. Lui, c'est un extraterrestre avec de l'herbe à la place des cheveux. Un gars qui se croit le plus fort du monde. Il a deux ans de moins que moi et il passe son temps à frapper tout le monde. Brr, il m'énerve. Ce qui fait qu'un jour, je l'ai méchamment insulté, parce qu'il me tape sur le système à gueuler tout le temps et foutre des coups de poing dans le vent. En plus, ses techniques sont mauvaises. Ce qui fait qu'il a voulu me foutre un coup, nan mais lol, tu l'aurais vu, il avait l'air d'un gnome faisant le moulin avec ses bras, c'était hilarant. Bon, il a réussit à me mettre quelques petits coups tout de même, mais j'ai une excuse : je n'étais pas dans un environnement familier. L'académie, l'Alice, tout ça est nouveau pour moi et je n'ai pas encore trouvé mes repères, mais ça viendra. Enfin bref, j'ai finis par gagner, évidemment. N'empêche qu'on a tous les deux atterris à l'infirmerie... Et j'ai un putain de coquard sur mon beau visage ! Je lui ferais payer cet outrage, un jour. Orihime
Ils sont comme chien et chat. Ils se hurlent tout le temps dessus, surtout elle en fait. Parce que Elvio, c'est comme ça qu'il s'appelle Le Gnome, il lui tape vraiment, VRAIMENT sur les nerfs. Alors elle le provoque. Encore. Et encore. Elle a besoin de garder sa forme et ses réflexes, alors au fond, ça lui déplaît pas, de se battre comme ça. Puis elle sait, au fond, à quel point il est en colère. Pourquoi, elle sait pas, puis surtout elle s'en fout. « Tu sais quoi ? Tu me fais chier. » Qu'elle lui balance souvent à la volée. « T'as rien d'autre à branler que de gueuler ta colère contre la face du monde ? Tu fais tellement pitié, putain. J'ai envie de te cracher dessus. » Pourtant, elle l'aime bien, mais chut, secret, silence, elle ne le dira jamais.
22/05/2002 Yo Kyubi, Waaaah, je me rends compte que je t'écris vraiment plus beaucoup ces temps-ci. Vraiment désolée. J'ai 15 ans, je suis au lycée maintenant. Si tu savais comme je me plais bien ici. Bon, je me bats plus autant avec Elvio qu'il y a quelques mois, mais on a plus eu trop le temps avec la rentrée, tout ça. On est devenus un peu plus sage... Enfin si on omet le fait que je sèche assez souvent. Par contre, Elvio a beau s'être calmé, il est toujours aussi con. Sérieusement, qui a 13 ans escalade les façades des murs pour rejoindre ses potes ? Faut vraiment être un clochard finit, mais alors. Y'a des escaliers mais non, môssieur préfère s'écorcher les mains parce que ça fait plus classe. Bon je suis un peu débile à le suivre moi aussi, j'ai les doigts tout engourdis après. Je dois te laisser, j'ai cours. Bisou Kyubi ! Orihime
Si elle sèche aussi souvent, c'est pour aller danser sur le toit des bâtiments. Parce qu'au moins, personne ne la dérange. Bon elle danse pas très bien, mais elle s'en fout. Elvio, elle traîne souvent avec lui, en fait c'est son meilleur ennemi, le gars dont elle est le plus proche. Mais bon, il n'empêche qu'il l'agace et qu'elle a toujours envie de lui foutre des tartes. La seule chose qui l'empêche de le faire, c'est ses idées de génie en matière de conneries à faire. Au moins, pour ça, ils s'entendent parfaitement bien. C'est déjà une bonne chose, au moins, elle ne fait déjà plus parti d'un gang. Elle a 15 ans, et il faut l'avouer, elle est heureuse. Enfin, presque...
« Je tombe encore davantage amoureux de toi J'abandonne tout ce à quoi je tenais Je reste ici jusqu'à ce que tu me fasses bouger Je me raccroche à un instant ici avec toi »
09/07/2002 Kyubi, Y'a son regard. Là, qui me hante. Et commence pas à me dire que je fais dans la poésie sinon je te brûle, voilà. Nan mais... Sérieusement. Il est dans ma classe, enfin ça paraît évident vu qu'il a mon âge, et voilà que je raconte n'importe quoi. C'est juste... Que... Ben, je sais même pas comment j'ai fais pour lui parler. En plus j'ai bafouillé comme une gamine, c'était AFFREUX. Sauf qu'il a sourit. Il a pas arrêté de sourire et son sourire est magnifique et... RAAAAH j'en ai marre! Orihime
Elle n'est jamais tombée amoureuse auparavant. Elle ne sait pas s'y prendre, agit comme les parfaites idiotes qu'on voit dans les shojos. Elle ne le sait pas encore, mais ça, c'est ce qui l'a fait craquer en premier. Il a toujours aimé cette façon qu'elle avait de faire tomber ses livres en le croisant dans les couloirs, de rougir dès que leurs regards se croisent, de chercher à avoir le moindre petit moment en tête à tête. Il apprécie aussi sa grande gueule, sa façon de sécher les cours qui lui importent peu et d'emmerder l'autre gars là, Elvio. Bon ok, il est peut-être un peu jaloux d'ailleurs, parfois. Mais il peut rien dire parce qu'elle n'est pas à lui. Et ça continue comme ça pendant un an, ils se tournent autour, se parle quotidiennement sans pour autant parler de choses importantes. De toute façon, c'est prouvé, c'est toujours bien plus intéressant de parler de la pluie et du beau temps.
Elle a 16 ans, et comme toutes les filles de son âge, elle ne pense qu'à lui. Bon, pas tout le temps en fait, c'est faux, pas quand elle se bat avec quelqu'un ou quand elle fait la danse des canards sur les toits. Mais la plupart du temps, oui, il ne quitte pas son esprit. Et puis un jour, elle inspire, prend son courage à deux mains et lui donne rendez-vous à l'entrée de Western Wood. Parce que c'est tranquille là-bas et qu'en plus, c'est l'endroit parfait pour faire sa déclaration d'amour.
11/03/2003 Kyubi,Il a dit oui! Il a dit oui ! Moi, à moi, la fille casse-pied et violente et désagréable, il a dit qu'il voulait bien sortir avec moi. Il m'aime, tu te rends compte Kyubi ? Ca sera sans doute pas facile tous les jours, ou peut-être que si, en fait, je sais pas, je m'y connais pas, tu crois que ça ira ? Je prie pour en tout cas. Je l'aime, et je sors avec lui ! Mon dieu ! Je suis la fille la plus heureuse du monde... Orihime
C'est le paradis. Entre deux coups de poing parsemés sur tel et tel nez, ils s'aiment. Elle, elle sèche un peu moins, mais danse toujours comme un pied. En même temps c'est pas comme si elle suivait les cours pour arranger cela, hein. Bon, ça va, elle n'a pas encore touché le fond au point de parler de lui tout le temps comme si c'était le centre du monde. Vous pensiez le contraire ? Mais non voyons, Orihime sait encore être raisonnable ! … Dans la mesure du possible.
« Et si deux tours manquent à New-York Mon amour, toi tu manques à moi »
14/03/2005 Kyubi, Cela fait maintenant deux ans que je suis avec lui. Il y a une certaine routine qui s'est installé, ça me fait un peu peur. J'ai toujours vécu aux marges de la société, aux limite de la légalité, dans l'adrénaline des nouvelles expériences tentées à deux cent à l'heure. Je n'ai pas l'habitude d'être... Posée et calme. Est-ce que cela voudrait dire que je l'aime un peu moins ? Je ne crois pas, pourtant... Je ne sais pas. C'est en train de changer. C'est probablement normal au bout de deux ans, tu me diras. Ce soir il m'emmène dans l'un des restaurants de Central Town, pour fêter nos deux ans. C'est peut-être... Le grand soir... ? Orihime
Ils ont voulu prendre leur temps, pour se découvrir l'un l'autre. Avant de se frôler, de s'embrasser et de s'aimer un peu plus fort. Le restaurant, c'était merveilleux, vous dirait-elle encore aujourd'hui, le regard dans le vague. Les bougies, la musique douce, sa main dans la sienne. Puis l'après. Ces caresses volages, ses sourires timides, ses souffles. Leurs ombres qui se lient, un soir, enfin, et cela bouscule un peu ce quotidien morbide qui lui faisait tant peur. Oui, cette première fois à ses cotés était magnifique, mais surtout nécessaire. Car elle ne l'en a aimé que plus fort.
22/05/2005 Kyubi, Je suis en dernière année de lycée, je ne te l'ai pas précisé. Et jusqu'à présent, je ne savais pas du tout quoi faire après. Scientifique ? Les maths, c'est pas trop mon truc tu sais. Littérature ? Mouais, bof. Je continue de danser sur les toits, parfois, même lui ne le sait pas. C'est... Mon secret. Enfin, c'était. C'est mon prof de japonais qui m'a grillé, un soir. Et tu sais ce qu'il a osé me dire, ce vieux frippon ?! « Tu danses comme un canard fusionné avec un phoque et une patte en moins. » Je vais lui montrer, moi, qui danse mal ici ! Nan mais ! Je vais me donner à fond dans mes cours, maintenant, tu verras. Je vais devenir prof de danse et de chant même ! Je vais y arriver, Kyubi. Rira bien qui rira le dernier ! Orihime
Sécher ? Elle ne sait plus ce que c'est. Bien qu'elle s'ennuie dans la plupart des cours, maintenant, elle tente de rattraper son retard. Surtout en chant et en danse, elle a même convaincu son professeur de lui donner des cours particuliers. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient forcément, peu importe le prix : c'est ce que ses parents lui ont appris, n'est-ce pas ? Elle allait devenir professeur de danse. Montrer aux autres ce qu'elle valait. Qu'elle pouvait faire beaucoup mieux qu'une danse de canard atrophié. Lui, il la soutenait, l'encourageait, restait souvent à ses entraînements. Mais quelque chose avait changé, elle s'en rendait compte maintenant. Pas seulement parce qu'elle était devenue plus « sage », mais chez lui aussi. Un éloignement certain qu'elle n'avait pas remarqué plus jeune, trop occupée à devenir la meilleure en danse et en chant.
Elle s'est donc mise en compétition avec Elvio dès le départ, mais ce n'est pas comme si elle n'était pas habituée. Maintenant, ils ne se battaient plus avec leurs poings mais avec leurs pas et leurs cordes vocales. Pas facile hein ? Surtout au départ, elle se faisait toujours écrasée, mais cela lui permettait de s'améliorer encore plus rapidement. Elle voulait battre cette olive pourrie, elle le devait, ne serait-ce que pour sa fierté. Elle finit par le faire, au bout d'un an et demi de travail acharné. Rien que voir la tête déconfite d'Elvio avait été une jouissance extrême pour notre princesse. Puis il y a eu la remise des diplômes. Elle pouvait devenir professeur, maintenant, elle le pouvait. Comme elle se l'était promis.
Après la fête, elle court presque dans sa chambre. Étrangement, elle ne l'a pas vu de la soirée. Où était-il donc passé ? Elle arrive devant sa porte, il y a une lettre accrochée à sa poignée par une ficelle. Original. Souriante, elle entre, ouvre la lettre. Au fur et à mesure de la lecture, elle perd son sourire. La lettre lui glisse entre les doigts et elle tombe à genoux. Jamais elle n'aura raconté cette journée à Kyubi, la seule chose que l'on pourra voir sur la page du 30 mars 2008, c'est un papier collé, une lettre au papier blanc, bien trop blanc pour son contenu. On pourrait y lire :
« Ma chère Orihime, Tu avais l'air de bien t'amuser, je n'ai pas voulu te déranger. Je ne sais pas trop comment te dire ça, c'est assez délicat... Voilà. Je suis parti de l'académie. Travailler ailleurs. Tu te souviens, je voulais devenir manager, et j'ai eu mon diplôme ? On m'a déjà proposé un poste, alors je n'ai pas réfléchis et j'ai dis oui. Parce que ma vie n'est pas ici, Hime, contrairement à la tienne. Je pense que tu n'as jamais remarqué à quel point nous nous sommes éloignés depuis que tu as voulu devenir professeur. Je ne te le reproche pas : c'était ton rêve, et on doit toujours croire en ses rêves. La preuve, tu as réussis alors qu'il y a encore trois ans, tu dansais comme un pied et chantait comme une casserole. Mais... La passion s'est éteinte, j'imagine. Tu restes cependant celle que j'ai aimé et j'aurais toujours une grande affection pour toi, tu sais. Je suis heureux d'avoir vécu ces 5 ans à tes côtés et je serais toujours fier d'avoir été celui qui a fait battre ton cœur. J'espère que maintenant que tu peux devenir professeur, tu ne seras pas trop sadique avec tes élèves. Soit gentille avec eux, okay ? Et surtout, profite. La vie est courte, Hime, tu le sais, alors ne passe pas ton temps à me pleurer d'accord ? Je ne sais pas trop quoi te dire de plus. Tu trouveras juste en dessous ma nouvelle adresse, si un jour il te prend l'envie de m'envoyer une lettre... Tu auras toujours une place particulière dans mon cœur malgré tout, Hime. Je te souhaite une belle vie et au revoir, Keiji. »
Elle ne lui a jamais envoyé de lettre en retour.
« Je hais tout à propos de toi Pourquoi est-ce que je t'aime ? »
04/04/2008 Kyubi, Je n'arrive pas à croire qu'il soit parti sans me dire au revoir. Je n'arrive pas à croire que c'est finit. C'est un cauchemar hein ? Je vais me réveiller dans pas longtemps et il sera à mes côtés. Il rira lorsque je lui raconterais ce rêve et il me prendra dans ses bras en me disant qu'il ne fera jamais ça. C'est ça ? Je suis dans un autre monde. Peut-être que si j'étais plus stable, il reviendrait ? Peut-être que si... Si... Je ne sais plus Kyubi, je ne sais plus. Orihime
Elle est encore en plein déni et ne le pleure donc pas. Elle n'a plus envie de rien, s'oblige à se lever le matin. Elle n'a pas postulé pour un poste de professeur, non. Elle a ouvert une boutique de vêtements « trolleurs » dans Central Town. Tous ses rêves se sont brisés depuis cette lettre, et elle ne veut plus entendre parler de son ancienne vie. Elle a même coupé les ponts avec Elvio et tous ses autres amis – enfin, le peu qu'elle en avait. Les mails ? Elle les supprime sans même les lire. Les sms ? Aussi. Elle se coupe du monde et d'elle même.
10/05/2008 Tu sais Kyubi... Il me manque atrocement. Il m'a abandonné, il est parti, il ne reviendra plus. Il a disparu. Et moi, je suis là, et je pleure son absence. Tous les soirs. Je suis faible, c'est absolument révoltant, je devrais pouvoir me relever, mais j'ai beau tenter... J'y arrive pas. Il me manque. J'aimerais mourir. Orihime
Elle regrette. Tout. D'être tombée amoureuse de lui, de lui avoir déclaré son amour, de lui avoir tout donné même son âme. Elle regrette de souffrir autant par amour. Elle se lamente, pleure, disparaît, n'est plus ce qu'elle était. Elle voudrait ressentir ses lèvres sur les siennes, ses mains sur sa peau, réentendre ses je t'aime murmurés. Elle voudrait retourner en arrière et tout arrêter. Elle voudrait, elle voudrait...
31/01/2009 Kyubi, Je le hais. Je le hais atrocement. Comment il a pu me faire ça, putain ?! Comment il a pu m'abandonner comme ça, après tout ce qu'on avait vécu ensemble, il a FUI bordel, il m'a fuit moi, et tout, et ses responsabilités, c'est lâche, je veux plus entendre parler de lui, je le déteste. C'est un connard. Ce sont TOUS des connards. Orihime
Elle se sent abandonnée. Aussi bien par Keiji que par Elvio. Parce qu'il n'a pas cherché plus que ça à la faire revenir. Parce que lui aussi, il a cessé de lui parler, il est parti tout comme Keiji, alors elle lui en veux. Elle range son journal, se lève, court et demande la chambre d'Elvio Amaro à certains élèves. Elle y monte, toque. Il devrait être là, on était dimanche, IL DEVAIT ETRE LA. La porte s'ouvre et son poing part. Direct sur sa joue. Fort. Puissamment. Elle ne retient pas ses coups, elle le hais, elle les hais tous, elle leur crache dessus eux et leur ego démesuré, sauf que lui aussi sait se battre et que depuis le temps, il sait comment la mettre KO. Au final, il prend le dessus, mais elle s'en fout, elle griffe, donne des coups de pieds, des claques, elle hurle, elle est comme un chat effrayé, elle pleure aussi. Elle est tellement, tellement en colère, et ça continue, la douleur la parcourt, la chambre est en bordel. Les insultes fusent. Elle. Les. Déteste.
Plus tard, à l'hôpital, lorsqu'ils seront tous les deux alités, elle s'excusera pour la seule et unique fois de sa vie auprès d'Elvio. Parce que cette colère et cette violence n'aurait jamais du lui être destinée, en réalité. Même si il a finit par l'envoyer entre quatre murs blancs, clouée sur un lit par des cotes cassées et un léger traumatisme crânien, elle n'aurait jamais du venir jusqu'à lui pour passer ses nerfs et elle le sait. En plus il se faisait engueuler au téléphone apparemment, donc elle se sentait légèrement mal car tout était de sa faute... Mais elle s'était déjà excusée alors, pas besoin d'en rajouter, hein.
« Je n'ai pas besoin de quelque chose comme ça. La passion, c'est plus facile, non ? »
11/06/2010 Kyubi, C'est bon. C'est finit. Je ne pense plus du tout à lui. Enfin, euh, rarement. Maintenant, je m'en fous. De lui et de tous les autres. Juste le plaisir importe, à présent. Parce que la passion ardente est en fait beaucoup plus intéressante que... L'amour vrai. Alors je drague. Souvent, je veux dire. C'est bien plus simple comme ça. C'est assez drole aussi, j'aime bien. Je me sens bien. C'est vrai, Kyubi. C'est... Terminé. Orihime
En vérité, elle se venge. De tout ce qu'il a pu lui faire. D'être parti. Même si il ne le sait pas, chaque homme et chaque femme de plus dans son lit est une petite victoire pour elle. Elle veut lui montrer qu'elle n'est pas tombée, qu'elle continue de vivre malgré son départ. Au fond, elle lui en veut toujours. Elle lui en voudra toujours, mais tente de se prouver le contraire. Débile, n'est-ce pas ? Elle continue de vivre comme ça, jonglant entre sa boutique et les coups d'un soir. Exaltant. Une nouvelle expérience à chaque fois. Pas de routine. La routine, c'est ce qui tue le monde.
02/10/2012 Kyubi, Elvio est un crétin fini. Il m'a appelé cette nuit pour me dire qu'il avait démissionné et que le poste de prof de danse et de chant était donc libre. Il était une heure du mat', bordel ! Mais encore, si il n'y avait que ça. Il a DEMISSIONNE. Lui. Démissionné. Et il était super sérieux, pour une fois, tellement que ça m'a vraiment fait peur. Il se passe un truc et je dois savoir quoi. Mais quand je lui ai demandé de le voir, il m'a raccroché au nez, ce petit sal*ard. Dès que je le recroise, je lui fais sa fête, nom d'un chien. Bref. Je crois que c'est le moment. Je veux dire... De recommencer tout à zéro et de faire ce que j'ai toujours voulu faire. Tu es d'accord avec moi, Kyubi ? On y va. Orihime
Elle vend donc sa boutique et va postuler pour ce poste qu'elle a toujours convoité. Elle est bien sur acceptée et reprend l'ancienne chambre d'Elvio – ce qui lui fait drôle d'ailleurs. Elle peut enfin tourner définitivement la page, et elle en est... Ravie.
Maintenant, il ne lui reste plus qu'une seule chose à faire : castrer Elvio pour son manque de politesse.
Who I am?
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Pseudo : Tetsu ?8D Age : 15 ans. JE DEVIENS GRANDE BORDEL. Dc?Yep, Tetsuki Fuyu 8D Comment as-tu connu le forum? euuuh, je suis obligée de répondre à cette question?xD Je fais partis des ancieeeens ~o~ (et des plus jeunes en même temps /MEURT/) Comment l'améliorer : Vénérez le Saint olive °^° Notre code : Je suis obligéééée ? *pleure* {Nan tu l'étais pas, je t'aurais validé quand même. Mais il est bon Bref validé par James le Magnifique} Un petit plus? Je vais m'éclater avec Orhime haaaan QWQ et je vous aime les gens, keur sur vouuus
"Are you ready ? Quand tu veux, baby."
Dernière édition par Orihime Fuzai le Mer 24 Déc - 12:28, édité 2 fois
Natsui Koneko
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Dim 16 Nov - 17:09
Re-bienvenue Tetsu :)
Ta fiche est vraiment bien travaillée, c'est de mieux en mieux ^^ Félicitations.
"Mais ça, elle ne le dira jamais, même sous la torture la plus atroce et les supplications les plus hurlées. " --> Tu paries combien ? 8D
"Comment l'améliorer : Vénérez le Saint olive °^°" --> Et vive la Donna, ta maîtresse incontestée... Nan ? Ok ok je retiens 8)
"Suite au succès du manga, une adaptation en anime a été réalisée par les studios Pierrot et Aniplex et est diffusée sur TV Tokyo depuis le 3 octobre 2002." --> Elle ne peut donc pas regarder en 1995.
"Elle monte dans la limousine, on l'appelle Madame, elle aime pas" --> Elle n'est pas mariée. Donc c'est 'Mademoiselle' ou 'Jeune maîtresse' mais pas Madame. Madame, c'est Madame sa mère. x)
"Déjà parce que si on achetait en magasin on risquait de se faire repérer à cause de la marque contrairement à une tenue artisanale, mais en plus parce que ma mère m'oblige à savoir coudre comme n'importe quelle « femme de haut rang »" --> Ce n'est pas coudre... C'est bordé. Nuance x) Une dame de haut rang ne s'abaisserait pas à coudre.
Il y a un gros problème de cohérence donc je t'arrête tout de suite. Hime est une richissime héritière. Jamais ses parents ne la laisseraient sortir sans garde du corps. Jamais au grand jamais. Surtout à son âge très jeune. Elle ne pourra donc ni dealer dans la ville ni faire un cambriolage.
De plus, elle ne pourra pas quitter sa maison comme ça. Dès qu'elle sort elle doit surement être accompagnée.
Sinon ta fiche est très bien ^^
Change ça et je te donne ma voix ;)
Bisous bisous !
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Invité
Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Mer 24 Déc - 12:26
Aloha ! Merci beaucoup pour tous ces compliments Natsui
Citation :
"Mais ça, elle ne le dira jamais, même sous la torture la plus atroce et les supplications les plus hurlées. " --> Tu paries combien ? 8D
Nan mais ça c'est Hime qui le dit, après je ne suis responsable d'aucun de ses dires.... 8'DDD
Citation :
"Comment l'améliorer : Vénérez le Saint olive °^°" --> Et vive la Donna, ta maîtresse incontestée... Nan ? Ok ok je retiens 8)
Je ne suis pas (encore) dans la Mafia sous ce compte. Ca ne saurait tarder, mais pour l'instant... Je suis liiiibre 8D *tousse fort*
Citation :
"Suite au succès du manga, une adaptation en anime a été réalisée par les studios Pierrot et Aniplex et est diffusée sur TV Tokyo depuis le 3 octobre 2002." --> Elle ne peut donc pas regarder en 1995.
Au final j'ai remplacé tous les Narutos par "dessins animés". Plus général, et vu qu'en 1995 le mangas n'était pas sorti non plus (OUIII J'AI FAIS DES RECHERCHES MIRACLE), j'ai fais dans le vague. =D
Citation :
"Elle monte dans la limousine, on l'appelle Madame, elle aime pas" --> Elle n'est pas mariée. Donc c'est 'Mademoiselle' ou 'Jeune maîtresse' mais pas Madame. Madame, c'est Madame sa mère. x)
J'ai remplacé par Mademoiselle nwn
Citation :
"Déjà parce que si on achetait en magasin on risquait de se faire repérer à cause de la marque contrairement à une tenue artisanale, mais en plus parce que ma mère m'oblige à savoir coudre comme n'importe quelle « femme de haut rang »" --> Ce n'est pas coudre... C'est bordé. Nuance x) Une dame de haut rang ne s'abaisserait pas à coudre
J'ai remplacé aussi. Même si j'ai parfois du mal à voir la différence. Au fond si tu sais faire l'un, tu sais faire l'autre... Je devrais peut-être rajouter le fait que son alice lui donne des facilités dans ce domaine (la couture) ?éè Ou je peux laisser comme ça ?
Pour tout ce qui est sécurité, garde du corps etc, j'ai mis les modifications en gras, dit moi si ça convient nwn
Voilà, merci bien, en espérant que ça passera cette fois *croise les doigts* =D
Adalhaid
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Sam 10 Jan - 13:01
Coucou ^^
Excuse moi je n'ai pas vu que tu avais répondu. Ça me va =)
La couture c'est ça : Coudre : Joindre par une succesion de points faits avec un fil et une aiguille.
En gros dans un cas tu ornes, tu décores, tu fais de "l'art". Dans l'autre, tu fabriques des vêtements ou les rapièces.
Or, des nobles de rapièces pas de vêtements... Par contre broder, toutes les jeunes femmes bien élevées doivent savoir x) Enfin dans une autre époque.
Voilà voilà, je te donne une voix =)
Et je vais aller réveiller les autres ;)
Nat'
Invité
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Dim 11 Jan - 11:52
La présentation me va tout à fait x)
Bienvenue sur le forum avec ce DC : )
Invité
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Dim 11 Jan - 13:05
Alors. La phrase sur laquelle j'ai atrocement buggé (Nat et Ali peuvent témoigner). « venez dans mon lit, on va s'aimer » WTF ?!! xDDD
Enfin bref, j'aime Ori elle est trop drôle et choupie et tout ce que tu veux (et en plus elle va castrer Elvio, haha *pan*). J'ai hâte de voir ce que ça va donner tout ça x)
Tu es donc validée très chère ♥
Adalhaid
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%] Dim 11 Jan - 13:07
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Ta fiche est maintenant validée, félicitations ! Tu peux désormais aller poster librement dans l'académie. N'oublie pas d'aller faire recenser ton avatar dans le bottin des avatars disponible ici, d'enregistrer la date d'anniversaire de ton personnage ici et de faire une demande de chambre au niveau de ton dortoir.
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Sujet: Re: I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%]
I eat boys up, breakfast and lunch °{ Hime [100%]
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