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Shun, ou "Katsu" - You think you drive me crazy ?

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Shun "Katsu" Matsumoto
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MessageSujet: Shun, ou "Katsu" - You think you drive me crazy ?   Shun, ou "Katsu" - You think you drive me crazy ? EmptyLun 29 Aoû - 10:28


 
 
 

 
Bienvenue sur Gakuen After Alice



 
Shun « Katsu » Matsumoto

 
Alice Nom de l'Alice
 

Salter. C'est le nom qu'a donné Katsu à son Alice, lors d'un cours, allez savoir pourquoi. Son sort repose sur le principe de l'anti-soin. Ce sort marche d'une manière identique sur tout le monde. Il existe deux phases à ce sort : la première phase fera de vous, quelqu'un de plus en forme. Imaginez, alors que vous êtes blessé, c'est comme si une piqûre de médoc-de-vous-ne-savez-pas-trop-quoi venez à vous booster d'un coup ! Vous êtes en forme, vous vous sentez comme revigoré, et vous vous sentez même péter plus haut que votre caisson de basse. Vous allez définitivement pouvoir terrasser tout le monde suite à ce que vous venez de recevoir : un vrai boost. Maintenant, passons à la deuxième phase : Une minute, voir plus vient de se passer, et vous vous rendez compte que cette énergie que vous veniez d'acquérir n'était que placebo, et vous vous rendez compte que les coups que vous donnez ne sont finalement pas si puissant que ça : vous êtes même plus faible qu'avant ; vous voilà en pleine seconde phase où des douleurs se feront ressentir soudainement, quant à celle qui seront déjà présentes, elles se révèleront inchangées. Si cette douleur additionnelle sera si intense, c'est tout simplement à cause de ce passage de bien-être qui venait de vous envahir juste avant. La douleur provoquée peut faire comme si vos muscles se tendaient, d'une manière trop importante, bref, quelque chose d'assez sordide pour que vous ayez vraiment très mal.

Il y a bien un moyen de ne tirer que les bénéfices de cette technique, à savoir, la sensation de bien-être : c'est d'avoir déjà souffert avec celle-ci. Ainsi, les personnes qui connaissent déjà ce pouvoir peuvent n'en tirer que le bon côté, à moins d'être masochiste.

Son alice fonctionne non pas par contact physique, mais par contact "mental". Shun doit se concentrer sur sa cible afin de lui envoyer une sorte de rayon à peine visible sur sa cible, et de faire en sorte que sa victime en ressente les effets de son pouvoir.


 Caractère Physique
 

Son nom est Shun. Pas Katsu, mais Shun. Appelez le Katsu et vous pourrez espérer être encore en vie pour les deux prochaines heures. Qui est donc Shun ? C’est un garçon froid. Il social, mais il ne va jamais vers les gens. Non pas parce qu’il est timide (car il ne l’est pas), mais parce qu’il préfère voir qui va venir. Et comme personne ne vient vers lui, il est content. C’est quelqu’un de très solitaire, il n’aime pas la compagnie, ce qui est, soit dit en passant, un peu paradoxal, car il accepte tout le monde. Et paradoxale, le mot est bien choisi car c'est ce qu'il est : bipolaire. Il pourra vous arriver de le voir en début d'après-midi tout joyeux, et en milieu de celui-ci, avec des envies de meurtres pour des raisons obscures... En revanche, le fait qu'il soit à la fois gentil et méchant ne sont pas ses deux principaux défauts : deux autres défauts majeurs s’imposent dans sa personnalité : la jalousie et le fait qu’il soit susceptible pour un rien. Les deux se rejoignent, il cherchera toujours à être premier, quoiqu’il arrive. Par contre, c’est un grand cœur. Un grand cœur solitaire, mais un grand cœur quand même. C’est un aussi quelqu’un de très intelligent. Car sous ses airs de Drag Queen limite stupide, il est très intelligent. Il réfléchit à la fois vite, mais sait résonner en même temps. Il analyse de la façon la plus précise de la terre quasiment tout ce qu’il peut observer… mais quand il s’ennuie. Mais s’il y a bien d’une chose dont il a peur, c’est… des fashionistas ! Hum, pardon, je m’égare. Pour être plus sérieux, il a une grosse phobie de l’eau… Enfin, de la noyade, plus précisément. Il est ablutophobe. Jamais, ô grand jamais, ne l’emmenait à la plage. Si vous l’emmenez à la plage, vous le verrez forcément avec sa guitare, et il sera à minimum 50 mètres de l’eau. D’ailleurs, la guitare, c’est sa vie, avec la batterie. Hors des cours qu'il enseigne, il est obligé d’en jouer. Il n’aime que ça, il n’a d’yeux que pour la musique. Il est d’ailleurs, encore bloqué dans les années 70, à l’époque de John Lennon, Janis Joplin… Et il aime plus que tout au monde la voix de ce bellâtre nommé Ozzy Osbourne ! En revanche, ne lui parlait pas des musiques d’aujourd’hui, orientale, comme américaine. Vous serez sûr que vous attiserez toute sa haine. Sa passion rejoint son rêve. Il veut devenir chanteur, guitariste. Dans un groupe ? Ou seul ? Il s’en fiche, du moment qu’il peut chanter pour des gens, fringué comme une baltringue ou comme un dur viril de soixante kilos ! C’est ce qui lui plaît. C’est ce qu’il veut. À tout prix, coûte que coûte. Et ce n'est certainement pas son Alice qui l'en empêchera un jour Il veut redonner au rock, son goût d’antan.

De face ? Mais qui est cet étrange personnage ? De loin ? Une demoiselle. Mais alors de très très loin, de plus près, on dirait plutôt ... Enfin, rapprochons nous vraiment. On voit, d'abord, quelqu'un de très grand, avec une coupe de cheveux des plus bizarres : un chignon bien volumineux, mais vraiment bien volumineux, avec une masse assez importante. Mais retirez lui sa baguette qui tient tout, vous verrez des cheveux qui tombent jusqu'au milieu du dos. Ses cheveux sont châtains foncés et complètement en bataille, comme s'il ne se coiffait jamais. Son visage quant à lui, est... rayonnant, malgré tout. On ne dirait pas, hein ? En revanche, on ne verra jamais de maquillage sur sa tronche. Étonnant, pour un Drag Queen ou un Glameux, non ? Ses yeux son foncés. Quelle couleur ? On ne sait pas du tout. Un peu vert, marron, ça dépend de l'angle sous lequel vous le regardez et la position du soleil, même si ses papiers indiques qu'il sont marrons. Après tout, on ne va pas décevoir l'État japonais, non ? Et personne ne devra contredire ce dernier. Quoiqu'il advienne. Il a des sourcils assez fins, une bouche de même, des joues peu épaisses, vraiment très peu. Son cou quant à lui est long, pour la moyenne, et le reste de son corps est fin. Il a également des doigts fins, de grandes mains et il chausse du 42, mais ce point de détail ne fait pas son physique entier, loin de là. Il n'est pas spécialement gros, sa corpulence, dirons-nous, est moyenne. Il est habillé d'une façon souvent extravagante, comme s'il était une prostituée (oui, une), bien qu'en revanche, pour ne pas paraître à moitié dérangé, dans la vie de tous les jours, quand il est entre amis, dans l'enceinte de l'Académie Alice, il restera forcément habillé d'une façon normale : jean, pull col roulé par-dessus un t-shirt, botte type rangers et quelquefois, les ongles vernis en noir. Disons qu'il est simple... des fois. Quand il ne l'est pas, il est capable de sortir, fringué en mini-jupe, collant, talons aiguilles, avec un t-shirt court pour les madames, en mode "véritable dame de joie". Et quand il est comme ça, il est véritablement méconnaissable. Personne ne l'a réellement remarqué dans cette tenue, en vérité. Mais sinon, pour faire simple, quand il va en cours pour enseigner, il reste professionnel : t-shirt ou chemise (ou les deux), avec un jean un peu déchiré, des baskets ou une paire de santiags, quand ce ne sont pas ses Rangers planquées sous son futal. Bref, physiquement, il peut lui, comme n'importe qui.


 Histoire du personnage Évolution si souhait
 
Hakodate, à Hokkaidō, plus précisément, est une ville simple. Vraiment, très simple. Et quand bien même il y aurait quelque chose à y raconter, ce n'est pas le sujet. On pourrait parler du fait que c'était auparavant la seule ville qui faisait office de point de passage pour Hokkaidō, ou qu'il y a un mont magnifique là-bas, mais non, on va s'attarder sur quelque chose qui a eu lieu en 1986, dans cette ville. En Mars. Le 24. Deux personnages se sont rencontrés. Une femme, une Anglaise, venue travailler au Japon, dans le but de mieux connaître la culture, de faire des études plus poussées sur les gens. Mais aussi pour une culture qu'elle trouve fabuleuse, et qu'elle ne trouve nulle part ailleurs. Cette femme se nomme Moira Marten. Elle a 29 ans, et en avait simplement marre de sa vie en Angleterre. Elle a donc tout laissé tomber, hormis sa meilleure amie avec qui elle s'est envolée pour le pays du soleil levant ; c'était un rêve qu'elle avait en tête depuis tellement longtemps. Aujourd'hui, elle bosse pour une entreprise de développement de logiciel, dans ce grand pays qu'elle a toujours admiré. Toute petite, elle rêvait déjà de vivre ailleurs. Pourquoi ça ? Tout simplement car une vie au même endroit, où les origines sont fixes, et doivent perpétuer, subsister... Ce n'était pas pour elle. Apprendre une langue, l'origine d'un pays, s'y intégrer et être accueilli les bras ouverts par des personnes pas plus grande que soit, ça laisse rêveur, surtout pour ceux qui veulent voyager encore et encore. Surtout pour les gens ouverts d'esprits comme Moira. Elle avait tout pour réussir à ce jour, dans ce monde magnifique. Et vous savez quoi ? Il ne lui manquait qu'un truc : un mari, un copain, un compagnon, appelez ça comme bon vous semble, vous avez compris l'idée.

« Je suis sur la plage, avec ma gratte, un pack de bière... »


Et cet amoureux, il était également au Japon, mais japonais. Pas étranger. Osamu Matsumoto. Un biker. Depuis sa plus tendre enfance, il est baigné dans le rock américain et anglais, et voit son père sur une Harley Davidson, en train de faire le tour du Japon avec ses amis motards. Il a été élevé par sa mère et ses influences musicales, son caractère, sa personnalité venaient pourtant en tout point, de son père. Pas étonnant : un gosse verra son père comme principal modèle. Il était quelqu'un de fort et puissant, que tout le monde craignait, avec son worker en cuir, ses santiags, son froc en cuir à lacets. L'idéal de l'homme à qui il ne faut pas chercher des embrouilles. Plus tard, il est devenu comme lui : un mécanicien, qui vogua sur sa Harley.

Oui, cet homme n'est pas l'idée de l'homme basique, simple, vivant d'une manière normale, mais il a eu les couilles de créer sa propre entreprise, et de devenir mécanicien, et par ailleurs, un groupe de biker, avec un blason, des patchs de président, vice-président, avec un système hiérarchique et une organisation tournée autour du boulot de mécanicien. Et du trafic illégal d'alcool, de faux-billets et de drogue (encore que, la drogue était sans doute l'activité la moins importante du tout. Son père, lors de sa mort, jeune, lors d'un accident sur l'autoroute, avait laissé tout un local à son fils (qui avait atteint les 23 ans), afin de continuer les activités peu recommandables de son père. Alors, il les a continués. Simplement. Autant dire que tout se passait relativement bien, il leur arrivait même des fois de faire des bénéfices énormes sur des véhicules volés, retapés, et avec les numéros de série modifiés. Mais rarement, car c'était une activité qui était bien plus surveillée que les précédentes. Que faire dans ces conditions les plus propices, et les plus douces, dans ces cas-là ?

« J'ai fait un petit feu... Et j'ai des mashmallows, aussi, avec des pics. »


Éviter de se faire remarquer et de se faire cramer son entreprise. Simplement. Et c'est ce qu'ils n'ont pas su faire. Évidemment que la police a vite fait le lien avec les trafics, et évidemment qu'ils sont tous, pour la plupart, étaient pris en flagrant délit, mais qu'en est-il devenu pour Osamu ? Il a su faire profil bas, et il est parti plus loin, remontant une toute nouvelle société. Toujours un garage de mécano, mais avec un nouveau nom, et une activité en somme, plus légale. Heureusement, il lui restait pas mal d'argent à blanchir. De ce côté-là, même après avoir distribué le reste à ses amis, il avait de quoi faire, et avait, selon lui, réussi sa vie. Il n'avait plus rien à jouer. Il ne blanchissait de l'argent qu'en cas de besoin, il faisait le comptable lui seul, pour s'en sortir dans ses comptes, et pour savoir comment blanchir correctement.

Cette vie prenait fin et laissait place à une nouvelle histoire, quelque chose de nouveau, de neuf, de plus beau, aussi. Bref, on avait vraiment affaire à du renouveau, un nouveau départ, vers ce que certains pourraient appeler la rédemption. Surtout quand on a besoin de s'aérer l'esprit et qu'on en a marre de la drogue. Non, maintenant, l'objectif, c'était de trouver une femme. Et il l'a trouvé sur son lieu de travail. C'était une simple cliente, mais il avait flashé. Et il a décidé de l'emmener au restaurant, un jour. Non, ne cherchez pas à comprendre comment et pourquoi est-ce qu'ils sont ensemble aujourd'hui, vous aurez des habitudes réponses niaises du plan drague à la con. Ce qui est sûr, c'est qu'ils se sont mis ensemble, le 24 mars 1986. Et ils étaient heureux ensemble. Et ils ont fait mille et une chose ensemble. Et ils ont même donné naissance à un gosse, connu aujourd'hui pour être un végétarien avec comme surnom "morceau de viande". Certains l'appelaient même tête de steak. Attention, il n'a pas été fait dans la foulée, simplement involontairement, au début. Mais très vite, ils se sont fait à l'idée d'être parents. Shun Matsumoto était né. Surnommé Katsu par tout le monde, pour ne bouffer que du vert, et pour s'être trompé une fois à l'école dans le nom de famille, autant dire qu'il a pu s'y faire, et que quand il se présente, il est Katsu.

Enfant né à Hakodate, il n'est autre que le fils même d'un ancien président de groupe de biker, et d'une programmeuse et joueuse intensive de jeux de rôle et jeux MegaDrive. Et c'est dans cet univers que Katsu a toujours grandit. Heureux, purement et simplement heureux. Jusqu'à ses quatre ans, tout allait pour la mieux, que ce soit pour son anniversaire, pour l'école, ou encore pour ses copains et camarades de classe, tout allait bien, dans le meilleur des mondes, c'était un enfant génial et pas casse-pied pour un sou. C'est à six ans, avant son entrée à l'enseignement primaire, qu'il décide de faire de la musique et que son père se met à l'inscrire à des cours de batterie. Très vite, il montre qu'il a le rythme dans la peau, et qu'il est précis et fluide dans son jeu. Il montre déjà son prodigieux avenir dans le domaine de la musique. Il se met ensuite à la basse, un an, avant de s'attacher à la guitare, et tout particulièrement, à la guitare électrique. Évidemment, cela n'est pas sans faire plusieurs jaloux. Tout son enseignement primaire a été effectué à Hakodate, et quand il venait pour jouer quelques accords devant l'école avec sa guitare acoustique pour montrer ce qu'il savait faire, il le faisait pour les autres, avant tout. Ses parents ? Ils étaient fiers de lui.

Avoir un enfant qui vit pleinement sa passion et qui est en plus de ça, doué à l'école, ça fait des enfants jaloux. Et ces enfants jaloux, qu'ont-ils décidés ? Que non, ce n'était pas à lui que Hitomi devait être (surtout qu'il ne s'intéressait même pas à elle, mais elle oui), c'était à Ichiro, et il était hors de question qu'une espèce de méchant qui joue de la guitare vole la Hitomi d'Ichiro. Voyons. Quelle question. Au final, qu'est ce qu'on a eut ? Un jeune garçon qui a perdu foi en lui. Qui s'est peu à peu senti rejeté, et ignoré de tous. Alors, il s'est réfugié seul, dans la musique. Ses copains l'avaient lâché pour des rumeurs stupides digne des plus grandes bêtises d'enfants du monde : "il est pas gentil avec les autres", "il veut juste être méchant avec toi" ou encore "il t'aime pas, il aime personne et en plus il fait semblant de jouer". Oui, tout le monde est d'accord pour dire que ce genre de rumeur est stupide. Je vous rappelle simplement que ces enfants sont aussi naïfs qu'une nègre du XXè siècle qui se dit que la vie en Amérique est cool. Ils étaient petit, sauf que pour le jeune Shun, c'est resté gravé. Et sans cesse, il voulait montrer qu'il existait. Il ne le pouvait qu'en dehors de l'école : lorsqu'il avait sa guitare et pas d'uniforme scolaire. Il s'est laissé poussé les cheveux, à commencer à se travestir pour le début de son enseignement secondaire, mais bien sûr, c'était mal vu. Alors, il a arrêté, il voulait être lui-même. Se montrer différent. Mais c'était assez compliqué dans sa ville natale. Alors il prit le style de son père. Du moins, il essaya...

« C'est trop bon, quand c'est cramé, en fait... »


Et évidemment, les choses ne s'arrangeant pas, on ne change pas un homme du jour au lendemain : Osamu en avait marre : il avait décidé de reprendre ses activités. Il avait recommencé le vol de véhicule, afin, d'en réparer des nazes, et de les revendre. L'envie de l'action, du stress, ça lui manquait. Pour preuve, cela lui a tellement manqué qu'aujourd'hui il est en prison. Évidemment, il n'avait pas donné tout l'argent qu'il devait blanchir à sa femme, mais il en avait donné une bonne partie quand même. Peut-être le quart ? Elle avait appris par la même occasion, son passé plus que douteux, et bien sûr, on était bien loin de l'image du père qui venait chercher son fils sur sa bécane de mec viril, et qui faisait peur aux autres. Pour quel résultat aujourd'hui ? Ben, la question de la succession du fils, d'une manière insultante et moqueuse. Avant, il était "un sale manipulateur introvertie", et aujourd'hui, il est "un futur chef de cartel de drogue mexicain". On va dire qu'en matière de rumeur, il a bien été servi, tout au long de sa vie. Certes, ça ne l'a pas empêché de se concentrer sur la musique et ses cours. Sa mère avait bien fini par lui donner de l'argent de poche, une fois. Et là, il s'est fait plaisir : changement de look, de motivations, approfondissement de sa passion, et recherche d'une excellente école ! Dur à trouver, il faut se le dire. De plus, sa mère travaillait tard, et ne passait que peu de temps avec son enfant.

Les rumeurs se taisaient, la vie redevenait normale pour lui, au moment où il avait complètement changé. Comme son père, il avait pris ses repères sur le sien. Look, style, caractère, il était devenu gentil, et aimait son prochain. Et même si la majorité de son argent était passé dans un ordinateur Master Race, une nouvelle batterie, une basse et une guitare sèche qu'il appela Sandy, sa vie se figea. Simplement.

« Y'a une fille qui m'observe au loin... Puis qui s'installe. »


Tous les soirs, il fit le même rêve en boucle, et en boucle. Il se dit que ce n'est rien. Rien ne cloche, chez lui, si ce n'est qu'il se sent des fois seul. Sa mère tente tant bien que mal d'être un peu plus présente, mais très vite, lui laisse la maison à lui tout seul, en journée. Le soir il dort, et elle rentre tard, et se lève tard. Dur de mener une vie comme celle-ci. Seul. Ceci dit, se concentrer devient de plus en plus facile. Personne à la maison, pas de bruits, des fois des amis américains qui demandent de faire une partie sur des jeux-vidéos, mais rien de plus. L'anglais américain est d'ailleurs plus bizarre à comprendre que l'anglais londonien, comme aime l'appeler Shun, mais il le comprenait tout de même. Il adorait cette langue, il a consacré un bon moment à celle-ci, il profitait des jours de congés de sa mère pour le renforcer et tenter de devenir parfaitement bilingue. Évidemment, tout cela restait très approximatif, donc il n'était pas non plus l'anglais parfait et il avait quand même un léger accent nippon, mais qui passerait quand même facilement, qui n'est pas totalement incompréhensible.

Voilà donc ce qu'est devenu Shun, ou plutôt, Katsu, un garçon bilingue qui commençait à revendiquer son style de Drag Queen, mais pas encore complètement. Devenir une femme, non pas pour vouloir devenir une femme, mais pour effacer cette image salie de son père, qu'il avait en tête. Toutes ces années, cette image de l'homme viril et puissant ne cachait pour lui, que celle d'un monstre qui ne pensait qu'à lui. Un égoïste égocentrique sans nom et sans valeur. Et pourtant il ne le détestait pas, sinon, il n'aurait pas tenté de le ressembler pour le comprendre. Il voulait simplement se montrer différent. Et puis sa vie après ça ? Qu'y s'est-il passé ? Sa mère venait de rentrer un jour du boulot. Elle avait l'air changé, terrifié. Elle n'a plus parlé pendant une semaine. Katsu s'inquiétait, et cherchait à parler à sa mère. Il avait loupé une journée de cours pour savoir ce qui se passait. Sa maman, qui était toujours souriante, joyeuse... Il y avait quelque chose qui ne tournait définitivement pas rond. Elle se leva, elle l'engueula, mais par la suite, ne dit plus rien. Elle se tut pendant plusieurs semaines. Il s'étonnait, à la même période, de n'avoir jamais pu voir son père en prison. Il voulait remédier à cela.

Il ne put jamais le revoir.

Il s'était suicidé.

« Je sais qui c'est, mais je ne saurais pas la décrire... »


Ce rêve revenait sans cesse dans la tête du jeune garçon. Quand il partait pour l'école, il paraissait moins heureux qu'avant. Il se cachait en exhibant un style qui lui était propre. On ne lui disait souvent rien, car il ne provoquait ni problèmes ni ennuis, et ses résultats scolaires n'étaient point dérangeant, bien qu'ils n'étaient pas aussi brillants qu'avant. Il se réfugia dans la musique. Il se mit à enregistrer d'une manière très primitive, si l'on put dire, des morceaux qui étaient bon juste au niveau rythmique et musicale, mais auxquels il avait du mal à donner vie. Il évitait sa mère, comme il aurait évité la peste... Comme une personne qui l'avait empêché de voir son père. Et le soir encore, il faisait ce même rêve. Cette fille, sur la plage, sa guitare, ses bières et ses sucreries délicieuses. Sa situation ne lui plaisait guère, et il en voulait à sa mère de l'avoir empêché de voir son père, alors qu'il n'a demandé que bien trop tard, d'aller le voir. Le temps passait, il oubliait, mais ce rêve était bloqué dans son crâne, figé, stoïque. Il ne partait pas. Il lui est déjà arrivé de ne plus faire ce rêve : quand il ne dormait pas. Non, une solution n'est pas toujours envisageable, mais lui voulait partir ailleurs. Dans une meilleure école, plus ouverte, moins restreinte, où les élèves, les profs, ne le prendraient pas de haut, où il ne serait pas jugé. Que disait son psychologue ? Il proposait diverses écoles, un peu aléatoirement. Il n'avait pas de réelles solutions au problème. Katsu décida d'une manière instinctive voir un peu aléatoire "Sazuki Highschool". Le psy se mit à sourire, et se mit à appeler l'école. Il renvoya le jeune garçon chez lui juste après.

Les valises prêtes, l'ampli' et sa gratte électrique, mais aussi son ordinateur portable prêt, sa valise avec le strict essentiel. Il regarda sa mère. Il lui en voulait. Mais il l'aimait quand même. On ne renie pas une mère ainsi. C'est ce qu'il pensait. Et il avait décidé de ne pas la laisser tomber, même si elle "a joué aux connes" avec lui, selon lui. La valise en main, il se prépara à partir, Moira attrapa la main de son fils. Tendrement, elle déposa un baiser sur sa joue. Ses yeux s'humidifièrent. Le jeune prodige du son décida donc de partir, laissant un air d'indifférence dans son départ. Après tout, il ne devait pas rater le train. Il n'avait pas le temps de lui dire une dernière fois au revoir. Sur la route, et à la gare, Katsu se posa en attendant son train. Il regardait vers le ciel... Sa mère, qui était venu chercher le bonheur au Japon, est tombée sur un malfrat, qui s'est suicidé. Elle a eu un enfant haineux, malchanceux, et pourtant talentueux. Son amie ne l'a pour autant pas laissé tomber. Et elle est restée. Elle restera auprès d'elle pour passer ce cap qui s'annonce difficile, sans son fils, qui en plus de ça, la déteste désormais.

« Elle dit son nom. Je change de regard je pleure... Je veux m'excuser, je dois m'excuser... »


Deux semaines que l'école l'a intégré. Deux semaines qu'il trouve sa vie encore plus ennuyante qu'avant. La guitare, la batterie. Tout ça commence à lui passer au-dessus de la tête. Lui qui pensait ne jamais se passer de tout ça... Il en devient presque triste. Il trouve sa vie morne. Ennuyeuse. Un père mort, une mère loin, rien de palpitant. Les cours. Les notes. La nuit, il est sur son ordinateur. L'internat a accepté, après de dures épreuves de forces, d'accepter qu'il ait un PC avec une connexion pour continuer à jouer en ligne. Il n'en peut plus. Il n'a plus rien qui puisse le motiver. Tout devient lent, fade. Le goût de sa propre existence devient amère, bientôt sans goût. La guitare, il n'y touche presque plus. La batterie, aucun endroit pour y jouer. Il est triste. Il est comme seul. Il se recroqueville sur lui-même, attendant que quelque chose bouge dans sa vie.

Knockin' on heaven's door, chante t-il. Peut-être devrait-il les rejoindre, ces portes du paradis ? Peut-être devrait-il rejoindre son père ? Son idéal masculin de toujours qu'il lui a fait se sentir sale et obligé a changer de personnalité. Peut-être qu'il devrait finalement redevenir aussi sale que lui ? Plongé dans les mêmes conneries ? Voilà dans quoi il s'est lancé : le vol, et la drogue. Et ce, sans passer par quatre chemins. Il a fait les deux en même temps. Il volait pour revendre, et se payer sa dose de cannabis. Puis on lui proposait toujours plus, et à chaque fois il refusait : ça lui suffisait. Mais on insistait, et il refusait. Encore et encore. Alors on s'en est pris à lui. On lui a forcé à en prendre trop... Et on lui a forcé à prendre autre chose.

Le rejet le plus complet, il l'a vécu à ce moment-là. Forcé, ou du moins, volontaire sous la menace, il accepta un rail. Juste un. Il tomba d'un coup. Il se recula, se mit à saigner du nez, sa tête tourna. Encore et encore, il était sou l'emprise de cette merde qui le rongeait petit à petit. Les autres se moquèrent, le pointèrent du doigt, avant de commencer à la regarder bizarrement, avant de se reculer, en se demandant ce qui se passait. Son bras entoura d'une lueur verte le premier type devant lui. Cet homme, comment dire... Il se sentait bien au début, même mieux, il pétait la forme, puis environ une minute après, son regard changea, se figea, puis il ressentit des douleurs, avant de se tenir, de commencer à souffrir, et une fois à terre, Katsu se vengea. Il lui donna des coups de pieds, se mit à même le sol pour continuer à le cogner de toutes ses forces, pendant plusieurs secondes, plusieurs minutes... Il stressa et continua d'enchaîner les coups encore et encore, sans arrêt, aucun. Le corps du camé gisait au sol, le sang se répandit dans ce squat, les chiens s'approchèrent, sentirent le sang de leur maître, sans se rendre vraiment compte qu'il était décédé sur le coup. Terrorisé, Katsu rentra à son lycée.

« Puis j'oublie qui elle est, j'oublie son visage, j'oublie tout… Et je me réveille... Et je pleure. »


En larmes pendant deux jours, il n'allait plus en cours, il restait dans son lit. Personne ne se souciait ou s'inquiétait de ce qui se passait. Personne ne s'intéressait à lui. Personne ne faisait attention à ce qu'il pouvait avoir, pour ne pas venir. Et un jour, deux hommes vêtus de noir débarquèrent dans sa chambre. Ils expliquèrent ce qu'avaient le jeune garçon. Il comprenait vaguement, mais il comprenait. Il commença à faire ses affaires, à vouloir partir. Trois valises, deux gros sacs, le tout mis dans la soute d'un avion. Il partit pour Tokyo, avec ses deux hommes qui l'accompagnaient, pour être sûr qu'il ne rebrousse pas chemin. Il hésitait, n'était pas sûr, et avait pourtant fait ses bagages. Il savait sans savoir. Il hésitait en voulant. Il était avec eux et se fit finalement à l'idée. Il pensait aller à Poudlard. Ça le faisait rire au fond de lui... Et il y a des choses qu'il n'a pas fait et qu'il ne regretta jamais. Il n'a jamais dit au revoir à sa mère. Il n'a jamais cherché à revoir ses amis. Il s'est juste fait à l'idée d'aller à sa nouvelle école magique, avec son pouvoir. Son Alice

Arrivée à cette école, qu'est ce qu'il a fait ? Il a apprit, et a continué une vie aussi normale que monotone. Le jeune garçon, chamboulé, tentait tant bien que mal de suivre ses cours, comme si tout se passait bien, comme si rien ne s'était passé. Deux guitares, il avait. Un ordinateur. Toute sa vie, du moins, l'essentiel de cette vie était réuni, donc il n'avait pas à s'en faire beaucoup. Il continua ses études, mais là aussi, ça bloquait : il était devenu "l'homme à pécho". En effet, il s'était attisé un nombre incalculable de groupies, et une en particulier, dont il se souviendra toujours, pour sa beauté, sa... pseudo-délicatesse, aussi... elle était à l'université, ils étaient dans les mêmes cours. Car oui, de tout son lycée, il ne s'est rien passé, jusqu'à l'université Alice, qu'il n'a pas quitté pour devenir prof. Si l'on doit résumé son lycée, c'était étude, PC, guitare, et rebelote. Ses diplômes de chaque année furent tous empochés haut la main, et il s'était retrouvé dans ce campus de fou. Des attaques furent perpétuées, des problèmes mineures dont il devait s'occuper se présentait des fois à lui, mais globalement, sa vie ne changeait pas.

Si, quelque chose avait changé : les missions. Il possédait un pouvoir apparemment un peu plus exceptionnel que les autres, car plus létal, sans doute. Il va sans dire qu'il trouva ça passionnant. Mais très effrayant, également. Effrayant pourquoi ? Peut-être qu'avoir tué quelqu'un à cause d'une dite magie dont il ignorait l'existence lui faisait peur ? Sans doute, même. Et la réutiliser, apprendre à s'en servir... Tout en lui disant que c'était dangereux pour lui, que ça pouvait écourter sa durée de vie. Rien dans ce qu'il était - selon lui - devenu, ne lui plaisait. Vraiment rien. Une peur rationnelle envahissait son corps à chaque fois qu'il devait s'en servir, pour ce que certains appelaient "Missions".

Comment se passèrent celle-ci ? Comme des cours, en plus dangereux. Ça lui faisait peur, mais il refusait de l'admettre. Surtout les premières fois. C'était effrayant, mais quelque part, il se sentait utile. Il ne s'était pas senti intégrer au sein de l'Académie, il ne ressentait vraiment rien. Du moins, il se forçait, parmi ces images qu'il le hantait, à ne rien ressentir. Lors des cours, pour gérer son Alice, il comparait ça à de l'application bête et simple. Il était utile, sauf quand il y avait de l'eau. C'était la panique, pour lui qui avait la phobie de se noyer. Mais outre ce point de détails qui faillit faire échouer une demi-douzaine de missions, autant dire qu'il fut rapidement à l'aise. Son pouvoir, rapidement, il le maîtrisa simplement. Mais il voulait s'en servir le moins possible, surtout quand il savait qu'il était dangereux pour lui... Puis un jour, il entendit quelque chose, ou lut quelque chose, je ne sais plus trop... Bref. Il savait juste qu'on l'avait remercié. De quoi ? Il ne sait plus. D'aider les autres, sans doute ? À vrai dire, il avait tellement perdu en moral et en personnalité, que lui-même ne savait pas ce qu'il s'infligeait, ou ce qu'il faisait, du moins, d'une manière consciente. Il était devenu une sorte de robot. Mais ce jour le changea un peu. Il reprenait vaguement goût à la vie. Même si celle-ci devenait un peu plus bizarre, pour x ou y raisons, mais globalement, il s'était enfin adapté, et était devenu une sorte de "sauveur", et il préférait cette image à celle du méchant aux pouvoirs glauques. Mais un truc clochait encore. Quoi donc ?

Disons que... Il était... Juste harcelé encore et toujours par cette Orihime. Gentille, certes, mais quand elle vous propose plus d'une quinzaine de fois de coucher avec vous, que vous n'avez pas envie, qu'elle insiste... Disons qu'il avait réussi à se la mettre à dos. Une fois, elle lui avait même presque forcé la main, en l'emmenant dans la salle de musique. Pour lui, amadouer était du forçage de main. Et disons qu'elle avait le chic pour se montrer particulièrement... collante. Alors qu'il avait décidé de se montrer un minimum poli et courtois avec elle, pour changer, étant donné la fleur qu'elle lui avait fait d'ouvrir la salle de musique pour lui, disons juste qu'elle s'est un peu trop... collée à lui...

Et beh oui, mais il ne fallait pas s'étonner, quand on joue avec le feu, on se brûle. Et c'était la manière de penser du jeune metalleux, à ce moment précis. Donc pour être honnête, il allait juste attendre l'infirmière, qu'elle prenne en charge la demoiselle, puis il allait se barrer. Et ainsi se clôturer une des plus magnifiques mésaventures qu'il a put faire connaître à une pauvre sex-addict qu'il a pu connaître dans ces hauts lieux de la magie... Mais sa vie allait déjà mieux, il se sentait plus à l'aise, et plus libre, après cet épisode, comme si quelque chose avait changé, depuis ce jour-là. En rentrant dans sa chambre, en se connectant pour lancer une partie sur Skyrim, il se sentit super puissant, plus que jamais. Il souriait sincèrement, devant son écran, avait retrouvé la joie de vivre, de jouer, de produire... Il ne savait pas ce qui lui était arrivé. Mais il se sentait parfaitement bien. Tout allait réellement pour le mieux. Il allait enfin pouvoir reprendre ses activités d'une manière, dirons-nous, magnifique.

Les résultats qu'il obtint par la suite ? Sans doute dans les quatre-vingt dix, voir plus ; un examen obtenu d'une manière encore plus que prestigieuse, et il se sentait fier ! Il se sentait puissant !! Il se sentait comme un demi-dieu vivant ! Il sentait que tout allait pour le mieux. Il devint prof de Géographie, Histoire et Sciences Sociales (classé dans cet ordre, car du plus au moins important, selon lui, encore une fois) assez rapidement, savait rendre ses cours assez passionnant, créait une certaine complicité avec ses élèves. Il était finalement heureux, à Tokyo, et c'était tant mieux comme ça. Pourquoi de Géographie me direz-vous ? Parce que c'est simple, général, adaptable à toutes les sauces, et c'est encore dans ces matières où il excellait le plus quand il était au lycée et à l'université. Sa vie était certes, simple, mais c'est ce dont il avait toujours rêvé. Il sortait dans la rue, jouait dans des bars. Il s'activait, présentait des cours plus géniaux que jamais ! Plus autoritaire, aussi. Il s'imposait, des fois exposant un certain point de vue, mais d'une matière implicite. Il aurait pu rendre tout le lycée communiste, et l'université, on en parle même pas, et ce, sans que personne ne s'en rende compte. Et il était content de ça, en plus.

Et c'est son histoire. L'histoire de Shun. L'histoire de ce morceau de viande pseudo-végétarien. De ce musicien intouchable et presque inégalable, si les légendes du rock n'existaient pas. L'histoire de ce gars triste devenu sociable à cause d'une embrouille probable, et des remerciements qu'il n'attendait plus. Son histoire. Mon histoire. Je suis Shun Katsu Matsumoto, professeur de Géographie, Histoire et Sciences Sociales à la Gakuen After Alice. Et ceci est mon histoire.

« Après tout, ce n'était peut-être pas si grave... »

 
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DC ? ou si non Comment as-tu connu le forum? :


Non, et je sais plus, ça fait un bail déjà.


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Original Character Shun "Katsu" Matsumoto


Autre:

Non.

 


Particularités du personnage

Prénom et Nom:

Shun Matsumoto
Sexe :

Masculin
Age:

23 Ans
Age d'entrée à l'académie:

Dans l'adolescence ?
Date de naissance:

23 Mars 1989
Poste ou classe actuelle:

Professeur d'histoire, géographie et sciences économiques et sociales.
Orientation:

Euh...
Objets importants possédés: (Limiteur, Pierre Alice, Objet Alice ) Attention ne pas en avoir trop, que ça reste logique.

Guitare, ordinateur fixe, stylo.
Nom alice :

Salter
Type Alice:

Limite
RTA:

EFP
Neutre

 
And ...

 

 

 
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Shun, ou "Katsu" - You think you drive me crazy ?

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