Sujet: Entre cheveux vert -Elvio- Mar 1 Sep - 10:54
La colère peut servir à beaucoup de chose, même à rencontrer quelqu'un
Elvio!
Le ciel était ensoleillé et les rayons de soleils avaient enveloppés la chambres, les oiseaux piaillaient et une douce brise caressait le visage de Meï qui sommeillait encore, il était certes tôt, mais habituellement, Meï était déjà debout à tourner sans arrêt dans sa chambre, sauf que la nuit dernière, Meï n'avait pas dormi et ça l'avait énormément fatigué. Lorsqu'elle se décida enfin à ouvrir les yeux parce qu'on était venu la réveiller, elle gronda doucement, toujours pas remis de sa nuit blanche. Malgré le temps radieux, Meï était de très mauvaise humeur et repoussait tout ceux qui venait lui parler, et ce qui la mettait encore plus en rogne, c'est que les autres semblaient de bonnes humeurs, elle les enviait. Quand elle dut partir prendre son petit déjeuner, elle bouscula tout les enfants qui se trouvait sur son passages leur tirant ensuite la langue en ricanant, et au moment où elle se prépara à manger, elle fit renverser son bol sur son camarade d’à côté qui se mit à pleurer, elle prit un air désolée alors qu’en elle, elle se moquait du pleurnichard à coté d’elle, et sa petite comédie marchait, ils pensèrent qu’elle ne l’avait pas fait exprès, le petit déjeuner se passa donc très bien. Malheureusement, la mauvaise humeur reprit très vite le dessus lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait oublié sa peluche, elle sentait en elle, une bouffé de colère et de mépris envers cet imbécile d’adulte qui l’avait réveillé aussi rapidement, des larmes ruisselèrent sur ses joues, des larmes de rage. Les adultes avaient essayé de la réconforter en l’emmenant dans le magnifique jardin avec les autres maternelles mais elle ce qu’elle voulait, c’était sa peluche, et rien ne la rendrait contente si elle ne l’avait pas. Elle essuya ses yeux en allant s’asseoir sur le banc, mais ses larmes ne s’arrêtaient pas de couler, elle se cacha donc le visage, entendant les cris de joies des autres en serrant les dents tant sa rage grandissait. Tout à coup, elle sentit une main se poser sur son épaule, elle sursauta et tourna son regard embué vers la gamine qui venait de la toucher. « Qu’est-qu’il y a ? » dit d’une petite voix aigüe, la petite fille qui devait avoir son âge. Meï resta un moment sans rien faire, trop perturbée par la petite qui voulait la consoler, la rage avait disparu tout d’un coup. Sauf qu’elle entendit des petits rires qui lui était adressée. « Oh le bébé, elle pleure » Les rires fusèrent de nouveau, et sans qu’elle le sente venir, la rage revint, les sourcils froncés, le souffle saccadé, Meï poussa un cri horrible pour les oreilles et poussa la petite fille qui était venue juste pour elle. Elle sauta du banc et courut vers les petites moqueuse se mit à tirer les cheveux d’une de ces pestes et la plaqua au sol pour lui mettre des claques, sa mère le faisait souvent à son père et Meï prenait exemple, même si elle ne le voulait pas, Meï prenait exemple de temps en temps sur ses parents, surtout pour les insultes et les coups, ce qu’elle aimait tester sur les autres. Les autres filles crièrent de peur, mais essayèrent de l’empêcher de taper leurs copines, une partit en courant en criant « Maîtresse maîtresse !» Mais Meï s’en contre-fichait, trop occupée à claquer la petite et sa petite main brûlait sous l’effet des claques, malgré les griffures de sa victime et les petits coups des autres, elle ne se stoppa pas, son irritation était trop grande. « Idiote, idiote, idiote ! » Elle le répétait sans s’arrêter, une petite pointe de satisfaction montait en elle, elle attendait ça depuis si longtemps, pouvoir se défouler de cette façon sur quelqu’un.