Pour me connaître, il faut toujours connaitre ma passée, et pour le connaitre, on doit me demander de me souvenir une nouvelle fois de mon enfance, un passée douloureux que je ne regrette pas du tout…
Je n’ai jamais vécu aux côtés de ma vraie famille, toute petite, on m’a adoptée, car mes parents ne voulaient de moi, peut-être que c’est vrai, mais qu’importe, cela ne changera rien à mon existence que je sache. Ma famille adoptive n’était autre que de vrais tyrans qui n’inspiraient guère la confiance et la sympathie, et pourtant, tous leurs voisins les respectent, tant mieux pour eux, c’est ce que je pense à présent bien que plus jeune, je me demandais pourquoi avaient-ils droit à cela.
Je passai mon enfance aux côtés de leur réelle fille, Stacy qui m’en voulait parce qu’elle-même savait que je valais quelque chose comparée à elle, pourquoi mentir dans ce bas monde ? C’était la réalité et je ne le cachais pas vraiment, ce qui m’a valu de nombreuses souffrances et j’en suis fière. Cette petite dénuée d’intelligence ressentait chaque jour, un peu plus de mépris à mon égard et me le faisais très vite comprendre en m’embêtant toujours un peu plus, et chaque jour, ses mesquineries empiraient et n’allaient pas tarder à arriver à un stade catastrophique, sous l’œil de ses parents, amusés, ils ne m’aimaient pas, je ne les aimais pas alors pourquoi m’avaient-ils adoptée ? M’appréciaient-ils à ma naissance ? Non.
Nous t’avons adoptés, car nous connaissions tes parents, de bons amis, ils ne voulaient tout simplement pas de toi, alors respecte-nous
Tel était la phrase qu’ils m’avaient balancée, un jour, le jour, où je me rebellai contre leur fille chérie. Oui, j’avais décidée de lui rendre toutes ses mesquineries en déchirant tous ses vêtements fétiches, celle-ci semblait être devenue folle en voyant les lambeaux de ses anciennes tenues à paillettes, elle avait craché de rage et s’était jetée sur moi avec un couteau, mais bon dieu, comment pouvait-on devenir aussi taré pour des vêtements ? C’est ce que je me suis dit avant de me recevoir un bon coup de couteau au visage, et qu’elle se mette à me torturer en me lacérant le visage, ce qui m’a valu cette jolie cicatrice sur le visage. Après cela, ses parents l’ont arrêté de peur que j’aille me plaindre.
Voila, ça t’apprendra, avec ça t’es sure de ne plus faire la belle : m’avait-elle crié
Pour simple réponse,je lui avais souris tout en prenant le chiffon que m’avait donné  son père pour arrêter mon saignement, je resterais toujours meilleure qu’elle mais ça elle ne le comprenait pas.
J’avais eu la « chance » d’avoir une famille de médecin, mon père soigna ma blessure et me fis comprendre que je l’avais cherché et que cette blessure resterais sans doute à vie, mais qu’est-ce que je m’en fichais, bien que je ressentisse une affreuse colère envers sa fille et lui, je ne dis rien. Finalement, ma cicatrice resterait là pour toujours, mais le truc, c’est que je trouvais qu’elle m’allait plutôt bien et cela attira même toutes les personnes de ma classe tous les ans, se demandant ce que j’avais, ce qui fit que j’étais assez populaire, au grand malheur de Stacy, je sortis même avec les garçons qui hantaient ses pensées, était-ce fait exprès ? Qui sait ? En tout cas, cela l’enrageait, mais elle ne pouvait pas me lacérer encore le visage, car elle croyait que ça me rendait plus populaire, très bête.
Si tu veux être populaire, fais la même chose… : Lui dis-je un jour au lycée
C’est ce qu’elle fit, ce qui me fit bien rire lorsque je vis la tête de ses parents, effarés, bien sûr, j’en subis les conséquences, car le père se mit à me frapper très fort, et tous les soirs, je m’endormais avec de fortes douleurs mais moi, je gardais mon petit sourire victorieux, cette idiote s’était rendue si laide que j’en pleurerais presque. Finalement, tous les élèves se mirent à la fuir, quelle idiote aussi, pourquoi m’avait-elle écoutée ?
Un jour, alors que j’étais consignée dans ma chambre, je me mis à écrire l’âge que j’ai toujours préférée pour une raison inconnue sur mon bras et brusquement, je me sentie rapetisser, puis je me regardai dans un miroir et je vis affolée que j’étais devenue une gamine : une gamine de 8 ans. Je compris ce que c’était : mon alice...
Voilà, j’espère que tu as tout compris sur moi, en tut cas, on ne peut pas dire que je me suis ennuyée hein ? Malheureusement, Stacy m’avait vu et raconta tout à ses parents qui m’envoyèrent sans raison dans une académie bizarre ou des gens comme moi y était, j’y restai tout le long de mes études et lorsque je sortis de là, j’étais devenue professeure de sport, maintenant, il ne restait plus qu’à me trouver un établissement.
Finalement, j’avais décidé de retourner au pensionnat pour y enseigner, je m’étais attaché à cette école et ses élèves anormaux. Je quittai donc ma maison d’enfance et partis commencé ma nouvelle fille d’enseignant loin d’eux avec pour seul souvenir, ma cicatrice…
Finalement, j’avais décidé de retourner au pensionnat pour y enseigner, je m’étais attaché à cette école et ses élèves anormaux.